L'autonomisation de la femme en Algérie constitue «un engagement et un acquis constitutionnels», reflétant l'approche de l’Etat, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé dimanche le Bureau du Conseil de la nation.
Dans un communiqué rendu public à l'occasion de la célébration de la Journée internationale du parlementarisme sous le thème «Atteindre l’égalité des genres: pas à pas», coïncidant avec l’anniversaire de la création de l’Union interparlementaire (30 juin 1889), le Bureau du Conseil de la nation, sous la présidence de M. Azouz Nasri, président du Conseil, s'est dit «fier des mutations historiques de la femme algérienne qui, depuis la guerre de libération nationale, a été un acteur clé dans le processus d’édification du pays».
Dans ce sens, l'instance a souligné qu'à travers «les différentes constitutions et réformes légales, l’engagement pour les droits de la femme algérienne n’a cessé de croître depuis l’arrivée du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a affirmé que la parité n’est pas un privilège, mais un droit constitutionnel».
Par conséquent, «le principe de parité des genres illustre une vision équilibrée entre identité nationale et engagements internationaux», note le Bureau du Conseil de la nation, ajoutant que «sous la conduite du président de la République, la participation des femmes dans les sphères politique, économique et sociale s’est accrue, leur permettant d’accéder à des postes décisionnels et elles se distinguent désormais dans tous les domaines».
Il a également souligné que la situation et la place de la femme en Algérie «ont connu, ces dernières années, une avancée remarquable à plusieurs niveaux, ce qui reflète l’engagement de l’Etat en faveur de la parité, de l’égalité des chances et de l’autonomisation des femmes», rappelant que le principe de parité dans le monde du travail a été consacré par la révision constitutionnelle de 2020.
En parallèle, cette période a vu «l'élargissement des programmes d’autonomisation économique des femmes, qui s'est concrétisé à travers le soutien accordé aux microprojets, la promotion de l’entrepreneuriat féminin, ainsi que des dispositifs dédiés aux femmes rurales pour faciliter leur accès au financement via l’Agence nationale de soutien et de développement de l’entrepreneuriat et la Caisse nationale d’assurance chômage», poursuit la même source.
A cela, s'ajoutent «les avancées significatives et notables réalisées en matière de protection sociale des femmes actives, la criminalisation des violences à leur égard, le renforcement des mécanismes de signalement et l’amélioration du cadre légal de protection».
En outre, l’Algérie a ratifié la Convention relative à l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), a adopté la Déclaration de Beijing 1995, tout en s’inscrivant dans l’agenda 2063 de l’Union africaine visant «une Afrique sans discrimination entre femmes et hommes, fondée sur l’égalité réelle, la citoyenneté consciente et responsable».
Dans le même contexte, le Bureau du Conseil de la nation a affiché sa «satisfaction» quant aux «avancées enregistrées en matière d’autonomisation des femmes, en leur qualité de socle essentiel dans l’édifice de l’Algérie nouvelle et victorieuse et un partenaire actif dans le processus de développement national».
Il a rappelé, par la même occasion, «les souffrances de la femme palestinienne résiliente depuis plus de vingt mois face au siège, l'emprisonnement, les meurtres, la déportation, la famine, la destruction des habitations et la violence», exhortant les parlements et les consciences vives à «redoubler d’efforts pour la protéger et agir auprès de leurs gouvernements afin de mettre un terme à toute forme d’agression et de privations menées contre elle».
Le Bureau du Conseil a, par ailleurs, exprimé «sa douleur pour le sort des femmes sahraouies opprimées», tout en soutenant que l’Algérie «continuera d'être leur voix et celle des femmes palestiniennes».
APS