L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré, hier jeudi que 99 personnes étaient désormais connues pour être décédées de malnutrition dans la bande de Ghaza depuis le début de l'année, des chiffres «probablement sous-estimés».
«Depuis le début de l'année, 99 personnes sont mortes de malnutrition, dont 29 enfants de moins de cinq ans. Ces chiffres sont probablement sous-estimés», a dit à la presse le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Les Gazaouis «ont un accès limité aux services de base, ont été confrontés à des déplacements répétés et souffrent désormais d'un blocus des approvisionnements alimentaires», a dit Tedros à l'association des correspondants de l'ONU (Acanu).
«La malnutrition est généralisée et les décès liés à la faim sont en augmentation», a-t-il prévenu.
«En juillet, près de 12 000 enfants de moins de cinq ans ont été identifiés comme souffrant de malnutrition aiguë, soit le chiffre mensuel le plus élevé jamais enregistré», a souligné le responsable de l'OMS.
L'indignation internationale face à la situation humanitaire à Ghaza a accru la pression sur l'entité Sioniste, les agences des Nations unies mettant en garde contre une famine dans ce territoire palestinien dévasté.
Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a appelé à ce qu'une aide renforcée, soutenue et sans entrave soit autorisée à entrer à Ghaza, par toutes les voies possibles.
APS