Plusieurs villes marocaines ont connu, ce vendredi, une vague d'importantes manifestations populaires en soutien à Ghaza, qui est sous un siège étouffant et une agression sioniste sanglante continue depuis près de deux ans, dans un contexte de silence officiel et de complicité manifeste avec la politique de normalisation des relations avec l'entité sioniste.
Selon des sources médiatiques locales, des foules de citoyens sont descendues dans les rues lors de manifestations organisées par l'Association Marocaine pour le Soutien aux Causes de la Nation, scandant des slogans dénonçant la normalisation et exprimant leur indignation face à la poursuite des relations avec l'entité sioniste, alors que les crimes contre les civils à Ghaza se multiplient.
Les manifestants ont affirmé que le maintien de ces relations, dans un contexte de siège et de massacres, représente une trahison flagrante de la cause palestinienne et un déni délibéré des exigences du peuple marocain qui rejette toute forme de coopération avec l'occupation sioniste.
Les participants aux manifestations ont précisé que le rejet populaire de la normalisation provient d'une conviction profonde que toute forme de collaboration avec l'occupation est « un coup de poignard dans le dos du peuple palestinien » et « une insulte à ses sacrifices ». Ils ont estimé que la poursuite de ces politiques officielles représente un soutien total à l'occupation et un rejet manifeste de la douleur et des souffrances des Palestiniens sous occupation et sous siège.
Les manifestants ont élevé des slogans de colère condamnant ce qu'ils ont qualifié de « complicité officielle avec les crimes de guerre sionistes ». Ils ont également dénoncé le silence des autorités marocaines face à l'afflux de navires transportant des armes vers les ports marocains, considérant cela comme un soutien direct à la machine de guerre sioniste qui détruit Ghaza.
Ils ont insisté, dans ce contexte, sur le fait que la continuation de cette situation équivaut à une participation directe aux crimes, appelant à fermer toutes les voies d'approvisionnement en soutien militaire ou logistique à l'occupation sioniste.
Malgré l'élargissement de la colère populaire et la clarté des revendications dans la rue, le Maroc - comme l'ont exprimé les manifestants - poursuit l'approfondissement de ses relations militaires avec l'entité sioniste en signant de nouveaux accords, alors que les habitants de Ghaza subissent l'une des pires campagnes de famine, de bombardements et de destruction systématique de l'histoire contemporaine.
Ils ont noté que ces actions de normalisation révèlent une rupture totale entre les décisions officielles et les aspirations populaires, l'État poursuivant lier ses intérêts à la « machine de guerre » sioniste, indifférent à l'ampleur de la catastrophe humanitaire dans la bande de Ghaza.
Les manifestants ont conclu en insistant sur le fait que la poursuite par le Maroc de l'élargissement de la coopération militaire avec l'occupation sioniste, parallèlement à l'agression brutale contre Ghaza, reflète le profond contraste moral et politique qui caractérise désormais les politiques du Maroc, ajoutant une nouvelle « tache de honte » à son dossier dans ce qu'ils appellent « la trahison de la cause palestinienne ».