L'ouverture de plus de 4.000 postes budgétaires destinés au recrutement d'enseignants universitaires au titre de l'année 2025 permettra à l'Algérie d'atteindre l'indicateur international d'encadrement pédagogique, fixé à un enseignant pour vingt étudiants, a affirmé, hier mercredi, un responsable au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Dans une déclaration à l'APS, le conseiller auprès du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique chargé de l'information numérique et de la communication, Abdeldjebar Daoudi, a indiqué que «l'octroi au ministère de 4.112 postes budgétaires destinés au recrutement d'enseignants au titre de l'année 2025, permettra de porter l'effectif du corps enseignant universitaire à plus de 75.000 enseignants, soit un enseignant pour 20 ou 21 étudiants, ce qui correspond à l'indicateur international d'encadrement pédagogique».
Ces nouveaux postes budgétaires traduisent les engagements de l'Etat envers l'élite scientifique, détentrice de diplômes supérieurs, notamment les titulaires d'un doctorat, a-t-il ajouté, rappelant que l'ouverture de 4.112 nouveaux postes constitue «la deuxième plus grande opération que connaît le secteur depuis l'indépendance, après celle de 8.000 postes décidée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune».
Daoudi a indiqué que cette opération de recrutement permettra aussi «de relever l'indice d'emploi des titulaires de diplômes supérieurs», rappelant que près de 13.000 titulaires de diplômes supérieurs ont été recrutés dans des postes permanents au sein des différents établissements d'enseignement supérieur et de recherche à travers le territoire national, en peu de temps».
S'agissant du calendrier de la nouvelle opération de recrutement, le même responsable a indiqué qu'elle «sera lancée dès la première semaine d'octobre, les enseignants devant rejoindre leurs postes en novembre», précisant que «les candidatures seront déposées et traitées en ligne».
Dans le même sillage, M. Daoudi a fait état de l'affectation d'un montant de «9,87 milliards de DA» pour cette opération de recrutement, soulignant que «cette enveloppe budgétaire provient des économies réalisées à travers la numérisation des services universitaires «.
«Les économies globales générées à travers la numérisation s'élèvent à près de 14 milliards de DA», a-t-il expliqué, ajoutant que ce résultat «illustre effectivement la politique de rationalisation et de gouvernance adoptée dans la gestion du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique».
D'autre part, M. Daoudi a rappelé que «les incitations dont bénéficie aujourd'hui l'université à travers le soutien constant des hautes autorités du pays afin d'assurer la meilleure formation possible à près de 1,8 million d'étudiants, se sont répercutées sur le niveau atteint par ces établissements en renforçant leur position sur le plan international».
Cette position, poursuit-il, se reflète notamment à travers «les nombreux prix remportés, avec mérite, par des enseignants et étudiants algériens lors de compétitions scientifiques et de recherche internationales, où ils ont décroché les premières places», en plus des «rangs très avancés obtenus par les universités et établissements d'enseignement supérieur algériens dans divers classements internationaux».
APS