Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Lotfi Boudjemaa, a indiqué, mercredi à Alger, que le projet de statut de la magistrature constitue un nouveau jalon dans l'édifice de notre système juridique et un instrument essentiel pour le développement de l'action judiciaire, conformément aux objectifs du programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à instaurer une justice forte.
Dans son allocution après l'adoption, par les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN), du projet de loi organique portant statut de la magistrature, lors d'une plénière présidée par M. Brahim Boughali, président de l'Assemblée, M. Boudjemaa a précisé que ce texte "s'inscrit dans le cadre du parachèvement des textes et amendements juridiques afférents au pouvoir judiciaire, entamés depuis la promulgation de la Constitution de 2020", ajoutant qu'il constitue "un nouveau jalon dans l'édifice de notre système juridique et un instrument essentiel pour le développement de l'action judiciaire, conformément aux objectifs du programme du président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à instaurer une justice forte capable de protéger la société contre toute menace, quelles qu'en soient la forme et l'origine".
Le ministre a estimé que l'adoption par les députés du projet de loi portant statut de la magistrature "permettra de renforcer l'indépendance du magistrat et de préserver l'honneur de la magistrature, en accordant au magistrat des garanties pour l'exercice de ses missions et la consécration de tous ses droits, notamment le droit à la stabilité et à un régime salarial qui le met à l'abri de toutes tentations et influences".
Il a ajouté que le texte "renforce également l'indépendance institutionnelle du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), en lui conférant la supervision exclusive sur toutes les questions professionnelles et disciplinaires liées au magistrat".
"Les dispositions du texte auront sans nul doute un impact positif sur la performance du système judiciaire dans notre pays, répondant ainsi aux aspirations de la société à une justice forte et efficace, capable de protéger les droits et les libertés contre toutes formes d'atteinte, quelles qu'en soient la nature et l'origine", a soutenu le ministre, rappelant que le texte "consacre les principes de spécialisation, de qualité, de crédibilité et d'efficacité dans le travail de la magistrature".
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