La 17ème édition de Dimajazz, le festival international de jazz de Constantine, a été ouverte mercredi soir, avec de la soul, du blues et de la pop et la voix envoutante de la britannique Joe Harman, dans un spectacle à l’émotion brute.
Se produisant pour la première fois en Algérie, à la salle de spectacles Ahmed Bey, la chanteuse à la présence imposante sur scène, a gratifié l’assistance nombreuse, une heure et demie durant, de plusieurs morceaux de ses albums, notamment « People we become » et « Found a place ».
« Je suis très heureuse de me produire à Constantine au Dimajazz. Le public était merveilleux, il sait écouter et apprécie la musique pop et soul », s’est-t-elle confiée à la fin du spectacle, relevant que la musique n’a pas de genre, c’est un feeling.
Dans son allocution d’ouverture, Zoheir Bouzid, commissaire du Dimajazz, souligne l’importance de revenir après une éclipse deux ans imposée par les répercussions de la pandémie du coronavirus. Il a indiqué que « cette 17e édition de Dimajazz était dédiée aux femmes qui ont contribué à enrichir la musique ».
Jo Harman en direct à la salle Ahmed bey
Posted by DimaJazz on Wednesday, May 11, 2022
De son côté, le représentant de la ministre de la Culture et des arts, le directeur central, chargé des festivals, Samir Thaalibi, a indiqué que cet événement, traduit «la capacité des jeunes algériens à se distinguer et à se démarquer aussi bien au niveau national qu’international ».
Devant se poursuivre jusqu’au 14 mai courant, la 17e édition de Dimajazz, lancée sous le thème « les femmes du jazz » propose entre autres la chanteuse finlandaise Erja Lyytinen, l’algérienne Samira Brahmia et l’Italie comme le pays invité d’honneur représenté par la chanteuse Ilaria Pilar Patassini.