Le « former utile » demeure l’ultime objectif du secteur de l’Enseignement supérieur. De nouveaux métiers qui émergent, des technologies innovantes qui obligent à sortir de la dépendance des hydrocarbures, c’est pour cette raison que les universités se résolvent « à revoir la cartographie des formations », précise, ce mercredi matin, le Pr Lynda Boutekrabt, Directrice de l’Ecole nationale supérieure des sciences de la mer.
Selon elle, « pour arriver à assurer notre sécurité alimentaire, énergétique ou encore sanitaire, les formations universitaires doivent être orientées vers les besoins socio-économiques », autrement dit, réfléchir dans une démarche de la « formation-emploi. »
Pour illustrer sa vision, l’intervenante dans l’Invité de la Rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne, donne l’exemple de l’Université de Blida. « Le secteur de l’agroalimentaire est présent à Blida à travers le club des entrepreneurs de la Métidja. Nous avons renforcé cet acquis par la mise en place de l’Institut des Sciences et Techniques appliqués dédiés à l’agroalimentaire. L’expérience à magnifiquement réussi », se réjouit-elle, avant de dévoiler que les étudiants stagiaires de cet institut sont recrutés et mènent leur carrière.
Autre exemple de réussite de l’harmonisation formation-emploi, poursuit le Pr Lynda Boutekrabt, la création du pôle d’excellence en biotechnologie à Constantine. « Il existe près de 50 laboratoires de biotechnologies au niveau de l’Université de Constantine 1 et une Ecole nationale supérieure de biotechnologie. La création de ce pôle a permis une meilleure opportunité d’employabilité », explique-t-elle.
La Directrice de l’Ecole nationale supérieure des sciences de la mer, révèle que l’existence de ce pôle a motivé le choix de Constantine pour la création de l’unité de production du vaccin anti-covid.
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