Le Forum de l’Internationale : l’Algérie dispose d’avantages comparatifs uniques favorisant son adhésion aux BRICS

26/01/2023 - 12:40

Nul doute, l’Algérie dispose d’avantages comparatifs incontestables favorisant son d’adhésion aux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Ce groupe de cinq puissances économiques décidé d’aller vers un ordre mondial, aussi bien économique que géostratégique, plus équilibré pour se défaire de l’hégémonie des puissances occidentales dont les signes de décrépitude sont de plus en plus visibles.

Un groupe appelé, pour ce faire, à s’élargir puisque de plus en plus de pays, au nombre douze présentement, expriment leur intention de rejoindre cette dynamique, dont l’Algérie, à l'instar de la Turquie, l'Indonésie, l'Argentine, etc . Pour rappel, le président de la République avait déclaré, le 22 décembre dernier lors de sa rencontre périodique avec la presse nationale, que « l’année 2023 sera couronnée par l’adhésion de l’Algérie aux BRICS », soulignant que ce processus exige la poursuite des efforts dans les domaines de l’investissement et du développement économique et humain.    

De l’avis de nombre d’experts, les conjonctures actuelles, tant nationale qu’internationale, se présentent pour l’Algérie comme une opportunité idéale pour adhérer à cette nouvelle dynamique mondiale qui constitue un tournant historique.

D’aucuns s’interrogent déjà sur les capacités réelles de l’Algérie de répondre aux critères de cette adhésion en relation avec le niveau de développement.       

Quels sont les objectifs stratégiques que se fixe l’Algérie à travers sa volonté d’adhérer aux BRICS ? Quelles sont ses chances d’en faire faire partie ? Autant de questions auxquelles l’émission Le Forum de l’Internationale de la chaîne 4 (Radio Algérie internationale) de la Radio Algérienne a tenté, ce jeudi, d’apporter des éclairages et analyses.

Professeur Mohand Berkouk 

De l’avis du professeur Mohand Berkouk, les puissances mondiales ne compteront plus parmi les sept pays actuellement dominant, mais se déplacent vers d’autres régions du monde. Il s’appuie sur un rapport de la banque mondiale qui atteste que la Chine à elle seule déteindra, en 2050, pas moins de 20%  du PIB mondial.