« Amira Bouraoui est une affaire scandaleuse qui remet en cause les règles et usages des relations internationales. Nous sommes en présence d’une véritable légion étrangère qui est en train d’agir pour le compte d’un état étranger », a alerté, ce jeudi, à Alger, l’expert en questions géopolitiques, sécuritaires et d’immigration, M. Hacène Kacimi.
« L’exfiltration de cette ressortissante à partir de la Tunisie vers la France a été faite dans des conditions qui restent toujours à clarifier. Elle implique beaucoup de partenaires, ce qui prouve qu’elle a également été aidée et financée à partir d’Alger », a soutenu M. Kacimi, lors de son passage à l'émission l'Invité de la Rédaction de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne.
Il s’agit, en effet, selon Hacène Kacimi, d’« une volonté à mettre en échec les procédures judiciaires qui sont en cours au niveau de la justice algérienne. »
Pour résumer la situation, l’expert en questions géopolitiques a souligné que « ce sont des réseaux subversifs à la solde de l’étranger qui ont organisé la fuite d’Amira Bouraoui de manière illégale. »
En guise de leçon, M. Kacimi a relevé le retour des hostilités colonialistes à l’égard de l’Algérie. « Il y a des lobbys de colons qui croient encore en le retour de l’Algérie française. Ces gens-là n’ont pas compris que l’Algérie actuelle n’est plus l’Algérie des années 1980 ou 1990, où il y avait des colons de la légion étrangère qui ont infiltré nos institutions et ont durement travaillé pour nous affaiblir », a-t-il dit.
Autre forme d’hostilité à l’égard de l’Algérie, a encore noté l’invité de la Radio Algérienne, le statut de réfugié. « Quand on soutien des personnages ayant fui l’Algérie de manière illégale et se sont installés sur le territoire de l’hexagone et à qui on a donné le statut de réfugié de manière complaisante, ceci relève de l’hostilité », a-t-il regretté.
Pour rappel, l’Algérie a protesté fermement contre l'exfiltration clandestine et illégale d’une ressortissante algérienne dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne, le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune a ordonné le rappel en consultations de l'Ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, avec effet immédiat
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