L'Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l'Homme commises par l'Etat marocain (ASVDH) a dénoncé la poursuite par l'occupant marocain de sa politique d'intimidation et de ses agressions contre les activistes sahraouis, notamment la militante des droits de l'Homme, Sukeina Jadahlu, qui a passé plus de 12 ans de sa vie "dans les horribles prisons secrètes du Maroc".
Dans un communiqué, l'ASVDH "exprime sa solidarité pleine et inconditionnelle à cette défenseuse sahraouie des droits de l'Homme, mère de la résistance sahraouie dans les villes sahraouies occupées par le Maroc", précisant que Sukeina Jadahlu est la cible d'"attaques et d'agressions continues menées par l'occupation marocaine, en raison de sa lutte, ses convictions et son activisme en faveur d'une République sahraouie libre et souveraine".
En ce sens, l'ONG sahraouie "rejette et dénonce les attaques contre Sukeina Jadahlu, sa famille et ceux qui étaient avec elle en représailles de leurs activités, positions, identité et activisme", poursuit le communiqué.
L'ASVDH "tient le Maroc pleinement responsable de tout ce qui pourrait porter atteinte à l'intégrité physique et psychique de la militante, du fait des agressions systématiques dont elle fait l'objet", ajoute la même source.
A cet effet, l'association sahraouie a "réitéré son appel aux Nations unies, à la Croix-Rouge internationale et à toutes les organisations internationales de défense des droits de l'Homme à intervenir d'urgence afin de protéger les civils et militants sahraouis sans défense face à la poursuite de la répression, de la persécution et de l'intimidation", par l'occupant marocain, souligne le texte.
"Il est temps que l'ONU honore les principes pour lesquels elle a été créée : préserver la paix et instaurer la justice", conclut l'association dans son communiqué.