Le textile s’inscrit désormais comme un secteur prometteur dans l’exportation hors hydrocarbure. Les entreprises activant dans ce métier ont enregistré un volume des ventes de 32 millions de dollars l’année dernière et ambitionnent de faire davantage.
Avec un chiffre d’affaires en hausse de 40%, et un taux d’intégration pour la filiale de cuir de 85%, les opérateurs dans le textile ambitionnent, à travers leur production, à réduire la facture d’importation de ce secteur.
« Le taux d’intégration peut atteindre le taux des 85%, car nous avons une stratégie de pénétrer le marché africain à travers les mécanismes et dispositifs mis en place par l’Etat, à l’instar du troc, et tout mécanisme pouvant nous aider à développer la matière première, se substituer à l’importation et être plus efficace et agressif à l’exportation », a déclaré le P-dg de Getex, Tewfik Berkani, au micro de la Chaîne 3 de la Radio algérienne.
Dans cette optique, la production algérienne, avec un rapport qualité/prix, s’affiche volontiers comme l’entreprise Oraximas spécialisée dans la literie et dont l’ambition est de satisfaire le consommateur algérien et l’économie nationale.
« Ce matelas, de fabrication locale, est de dernière technologie. Il est destiné beaucoup plus pour les personnes qui ont des maladies », explique la gérante, Assia Hedjaidji, présente au salon des textiles ouvert dimanche au palais des expositions, Safex, ajoutant que « ce produit est moins cher et conforme à celui d’importation. »
Il en est de même que pour le cuir algérien, ces matelas sont également exportables vers le marché africain, a fait savoir Mme Hedjaidji.
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