Sami Agli souhaite que « l’année 2022 soit réellement l’année de la rupture avec l’ancien modèle économique »

02/01/2022 - 10:34

Le patronat attend avec impatience la publication du nouveau Code de l’investissement. « Nous avons hâte de découvrir son contenu », affirme, ce dimanche matin, Sami Agli, président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), dans l’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne. Il souhaite que « l’année 2022 soit réellement l’année de la rupture avec l’ancien modèle économique ».

« Comment venir investir en Algérie ? Comment sortir en vendant ses parts ? Comment transférer ses dividendes ? Comment amener du capital ? Ce code doit être une réponse claire à toutes ces questions », précise le président de la CAPC.

Selon lui, plusieurs autres textes de loi méritent des mises à jour. « Dans l’assainissement du cadre règlementaire et juridique, le Code du travail constitue un important chantier qui doit être lancé pour s’amarrer aux standards et aux défis actuels ». Il cite l’exemple du télétravail qu’il faut, selon lui, « encadrer par la loi ».

Les entreprises du digital dessinent l’économie mondiale

Pour Sami Agli, « le digital est un tsunami et il faut être prêt à faire face à ce gros changement ». Il insiste : « ce ne sont plus les entreprises financières ou industrielles qui dessinent, aujourd’hui, l’économie mondiale, mais bien les entreprises du digital. »

« Cela va s’accentuer davantage avec l’arrivée de la 5G et l’arrivée massive de l’accès Internet, qui devient aujourd’hui comme n’importe quel autre droit humain »,  prédit le patron, qui préconise de s’y préparer : « nous avons une jeunesse bien formée, il faut capitaliser dessus pour que le digital soit un véritable levier dans plusieurs secteur ».

Mettre fin au « terrorisme bureaucratique » 

Le président de la CAPC insiste également sur la nécessité de mettre un terme à ce qu’il qualifie de « terrorisme bureaucratique ». « La bureaucratie a des conséquences dramatiques sur le trésor public et sur le développement économique du pays, ce que nous ne pouvons plus tolérer », s’indigne Sami Agli, qui appelle à appliquer « le contrôle à postériori » et à instaurer un climat de confiance.

Radio Algérie Multimédia