Radio Algérienne
Le Directeur des affaires de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, l'UNRWA, à Ghaza, Thomas White, a indiqué mercredi, que la bande de Ghaza était devenue une ville «fantôme» en raison des séries d'agressions sionistes et des bombardements contre l'enclave palestinienne.
«Traverser la ville de Ghaza, c'était comme rouler dans une ville fantôme, toutes les rues étaient désertes», a-t-il déploré, soulignant que l’impact des lourdes frappes aériennes et des bombardements était «très visible», et que les routes «sont criblées de cratères, ce qui complique l’acheminement de l’aide».
Dans le même ordre d'idées, le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé mercredi un nouvel avertissement concernant le risque élevé de propagation de maladies parmi les personnes déplacées.
Le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a réitéré ses sombres évaluations selon lesquelles «étant donné les conditions de vie et le manque de soins, les maladies pourraient tuer davantage que les bombardements».
Les dernières données de l'agence font état de 111.000 infections respiratoires aiguës, de 75.000 cas de diarrhée et de dizaines de milliers de personnes souffrant de gale, de poux, d'éruptions cutanées et de jaunisse.
