L'Algérie a continué en 2023, sous la conduite du président de la République à enregistrer des succès diplomatiques parmi lesquels sa brillante élection en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, un exploit qui confirme bien le retour en force de la diplomatie algérienne sur la scène internationale.
L'Algérie n'a jamais dévié de sa ligne doctrinale qui consiste à mettre au service des pays encore sous le joug colonial et des causes justes, son expérience, son savoir-faire et ses moyens pour rétablir la paix et la stabilité, et leur permettre d'arracher leur indépendance.
S'agissant de la Palestine occupée, l'Algérie est restée fidèle à sa position immuable de soutien à la cause palestinienne, inscrite au fronton des priorités de sa diplomatie, et continue de condamner la poursuite de l'agression sioniste barbare lancée le 7 octobre à Ghaza face au silence international honteux.
Idem pour le dossier du Sahara occidental occupé. L'Algérie a toujours réitéré son soutien inconditionnel à la cause et au peuple sahraouis, une position que le président de la République a réaffirmée à de nombreuses occasions, en 2023, en déclarant: "Nous n'abandonnerons pas le Sahara occidental, quel qu'en soit le prix".
Quant au Mali, l'Algérie, qui joue le rôle de chef de file de la médiation internationale, ne cesse d'appeler à l'accélération de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger.
Tout récemment d'ailleurs, elle a appelé toutes les parties maliennes à renouveler leur engagement en faveur dudit accord, qui reste le "cadre idoine" pour la résolution de la crise dans ce pays et la préservation de sa souveraineté.
Durant l'année qui touche à sa fin, l'Algérie a enregistré de nouveaux acquis sur le plan diplomatique, notamment son élection, fin septembre à Vienne, à l'unanimité par la 67e conférence générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en tant que membre au Conseil des gouverneurs de l'agence pour la période 2023-2025.
De plus, l’Algérie a été reconduite, fin novembre, par la 28e session de la conférence des Etats parties à la Convention sur les armes chimiques à l’unanimité pour siéger au Conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), au titre de la région Afrique, pour un mandat de deux ans, à compter du 12 mai 2024.
Il s'agit, là, d'une reconnaissance du rôle positif de l'Algérie dans le domaine du désarmement chimique et de son engagement à atteindre les objectifs de la Convention sur les armes chimiques.
Pendant le même mois, l'Algérie a été élue à la présidence du Comité sur le renforcement de la coopération et de l’assistance à la Convention d’interdiction des mines antipersonnel (CIMAP) pour l’année 2024 en remplacement de la Thaïlande, en reconnaissance également de son rôle pionnier et son expérience dans la lutte contre les mines antipersonnel datant de la Guerre de libération nationale, ainsi que sa contribution significative à la réalisation des objectifs humanitaires de la convention.
Ces élections viennent s'ajouter aux réalisations antérieures de l'Algérie nouvelle, notamment son élection en tant que membre au Conseil des droits de l'Homme et membre non-permanent au Conseil de sécurité de l'ONU.
Porter les espoirs des peuples africains et arabes au Conseil de sécurité
Le 6 juin 2023, 184 pays sur les 193 votants (95% des voix) ont voté OUI en faveur de l'Algérie pour devenir membre non-permanent au sein du Conseil de sécurité pour la période 2024-2025. Elle entamera son mandat le 1er janvier prochain et exercera ses fonctions jusqu'au 31 décembre 2025.
C'est la quatrième fois de son histoire que l'Algérie occupe un siège non-permanent au Conseil de sécurité, après les mandats de 1968-1969, 1988-1989 et 2004-2005.
Immédiatement après cette élection, la présidence de la République a rendu public un communiqué dans lequel elle capitalise ce succès et remercie les organisations régionales et les pays membres de l’ONU qui ont soutenu la candidature de l'Algérie et contribué à son élection.
Ce succès diplomatique "confirme bien le retour de l’Algérie nouvelle sur la scène internationale et entérine la vision et l'approche du président de la République pour la préservation de la paix et la sécurité dans le monde, fondées sur la coexistence pacifique, le règlement pacifique des différends et la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays dans le cadre d’une politique étrangère qui puise ses principes, ses valeurs et ses idéaux de notre guerre libératrice", d'après le texte.
L'élection de l'Algérie reflète la solidité de son dossier qui comporte sa vision des relations internationales et se veut une caution des priorités qui y sont définies, notamment le renforcement des règlements pacifiques, la consolidation des partenariats, le soutien au rôle des organisations régionales, la promotion de la place de la femme et de la jeunesse dans les processus de paix, et le renforcement de l'efficacité de la lutte internationale contre le terrorisme.
Figurent également parmi ses priorités, celles concernant les pays de l'Union africaine (UA). L'Algérie œuvrera, à cet effet, à activer la demande d'augmentation du nombre de sièges des pays africains au sein de l’organe principal de l'ONU et contribuera à l'unification de la voix de l'Afrique pour un meilleur plaidoyer en faveur des questions prioritaires du continent et de ses aspirations légitimes.
Cela a été souligné, au cours de l'année, par le président de la République à de nombreuses occasions, à l'instar de la réunion du Comité des 10 de l'UA, chargé du dossier de la réforme du Conseil de sécurité, tenue en février dernier à Addis-Abeba, où il a affirmé l'engagement de l'Algérie à "œuvrer sans relâche pour faire entendre la voix du continent et ses revendications légitimes, et réparer l'injustice historique qu'il a subie".
L'Algérie termine l'année en étant "pleinement consciente de la responsabilité dont elle est investie", et rejoindra ainsi l'organe onusien, "porteuse d'espoirs des peuples africains et arabes", ainsi avait promis le chef de l'Etat dans son allocution lors des travaux de la 78e session de l'Assemblée générale de l'ONU.