L'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a affirmé, vendredi, que l'armée sioniste avait tiré sur l'un de ses convois d'aide dans la bande de Ghaza, endommageant un des véhicules de la délégation.
Des soldats sionistes "ont tiré sur un convoi d'aide alors qu'il revenait du nord de Ghaza, empruntant un itinéraire désigné pourtant par l'armée (sioniste). Notre chef de convoi international et son équipe n'ont pas été blessés, mais un véhicule a été endommagé", a indiqué sur X le directeur de l'UNRWA à Ghaza, Thomas White.
"Les travailleurs humanitaires ne devraient jamais être une cible", a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, le chef des opérations humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths, a vivement critiqué les conditions d'acheminement de l'aide à Ghaza.
"Convois visés par des tirs. Délais aux points de passage", a-t-il écrit sur X. Il a dénoncé le fait que des travailleurs humanitaires soient "eux-mêmes déplacés, tués", rappelant aussi que "la population (ghazaouie) traumatisée" et "épuisée" s'entasse sur "une parcelle de terre de plus en plus réduite".
"Trois niveaux d'inspections avant que les camions puissent entrer. Confusion et longues files d'attente. Une liste de plus en plus longues de produits rejetés", a-t-il également regretté.
Alertant sur "une situation impossible pour la population de Ghaza et pour ceux qui lui viennent en aide", M. Griffiths a insisté: "les combats doivent cesser".