Deux enfants palestiniens sont morts, ce lundi, à cause de la malnutrition et du manque de fournitures médicales dans le nord de la bande de Ghaza, portant à 27 le nombre de décès dus à la faim dans l'enclave palestinienne assiégée au premier jour du Ramadhan, rapportent des médias citant des sources.
Samer Labad, pédiatre à l'hôpital Kamal Adwan, dans la ville de Beit Lahia (nord), cité par des médias, a déclaré que le premier jour du Ramadan, deux enfants sont morts des suites de malnutrition à l'hôpital.
Cela porte à 27 le nombre de victimes de malnutrition et de déshydratation dans la bande de Ghaza, selon le ministère palestinien de la Santé.
Samer Labad a ajouté que «ce drame est le résultat des restrictions de l'occupation sur l'acheminement des vivres et des équipements médicaux dans le nord de la bande de Ghaza».
Il a poursuivi que la malnutrition résulte d'un «manque de ressources nutritionnelles chez les enfants, comme le lait de base pour les bébés prématurés et les nourrissons».
Il a averti que «la persistance des conditions actuelles conduirait à une catastrophe médicale qui entraînerait dans le futur la mort de nombreux enfants à cause de la malnutrition».
Le médecin a appelé toutes les institutions internationales et la Croix-Rouge à œuvrer de «toute urgence» pour apporter de la nourriture et des ressources médicales aux habitants du nord de Ghaza.
En raison de la guerre et des restrictions sionistes, les habitants de Ghaza, en particulier ceux des gouvernorats du Nord, sont au bord de la famine, compte tenu d'une grave pénurie de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant, avec le déplacement d'environ deux millions de Palestiniens de la bande de Ghaza, assiégée par l'occupation depuis 17 ans.
Le mois du Ramadhan intervient cette année dans un contexte marqué par la poursuite de la guerre dévastatrice contre la bande de Ghaza.
La guerre génocidaire qui se poursuit à Ghaza depuis le 7 octobre 2023, a fait 31.112 martyrs et 72.760 blessés, pour la plupart des femmes et des enfants.