La Chine a affirmé mardi que les souffrances à l'hôpital Al-Shifa, à l'ouest de la ville de Ghaza, sont un «exemple» de la crise humanitaire qui sévit dans l'enclave palestinienne depuis des mois.
Cette situation alarmante qui prévaut actuellement dans la bande de Ghaza, soumise à une agression génocidaire sioniste depuis le 7 octobre dernier, a été décrite par le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, lors d'une conférence de presse tenue dans la capitale, Pékin.
Hier lundi, l'armée d'occupation sioniste a poursuivi son agression terrestre dans la ville de Ghaza, en prenant notamment d'assaut l'hôpital Al-Shifa, faisant des dizaines de martyrs et de blessés.
En réponse à une question sur cette énième agression sioniste, Lin Jian a déclaré que la situation des hôpitaux est «un exemple de la crise humanitaire en cours à Ghaza», relevant que «plus de cinq mois se sont écoulés depuis le début (de l'agression sioniste) dans l'enclave palestinienne et la situation humanitaire sur le terrain est devenue très tragique».
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a expliqué que «la plus haute priorité actuellement est de parvenir à un cessez-le-feu immédiat et de faire tout ce qui est possible pour protéger les civils, éviter de nouvelles victimes et atténuer la crise humanitaire». A cet égard, il a appelé la communauté internationale à «faire de grands efforts pour y parvenir».
Le 16 novembre dernier, les forces d'occupation sionistes avaient attaqué l'hôpital Al-Shifa pour la première fois, après l'avoir assiégé pendant une semaine durant laquelle certaines parties de ses bâtiments et ses équipements médicaux, ainsi que générateur électrique, ont été détruits.