Les nouvelles mesures relatives au code de la route consistant en l'annulation des procédures de suspension et de retrait du permis de conduire par les commissions de wilaya, et l’application d’amendes forfaitaires aux contrevenants pouvant atteindre 7.000 DA avec présentation du conducteur devant les instances judiciaires en cas d’établissement de PV de délit sont entrées en vigueur à compter de ce mardi.
Le chargé de la gestion à la Délégation nationale à la sécurité routière (DNSR), Abdelhakim Nacef déclare au journal « El Khabar » que le montant de la contravention varie entre 2.000 DA et 5.000 DA, selon son degré, tel que prévu dans la loi 17-05, et ce avant l’établissement du PV de notification de non-paiement transmis aux instances judiciaires compétentes, joint du permis de conduire avec la majoration de l’amende de 3.000 à 7.000 DA. Les délits sont directement soumis à la justice.
Le même responsable précise que cette nouvelle procédure « prépare le terrain » à la délivrance du permis de conduire à points, soulignant que ses dispositions en matière de contraventions se déclinent en quatre classes : « la première classe comprend sept cas assortis d'une amende de 2.000 DA au minimum, comme la contravention commise par les piétons des règles d'utilisation des passages sécurisés ou le non-port de la ceinture de sécurité par les passagers », tandis que l'amende sur la contravention de deuxième classe qui atteint 2.500 DA, « elle comprend 10 cas, dont l'arrêt et le stationnement anarchiques entravant la circulation et le dépassement de la vitesse autorisée de 10%. »
L’amende sur la contravention de troisième classe (comprenant 13 cas) « s’élève à 3.000 DA, à l’instar du dépassement de la vitesse réglementaire entre 10 à 20%, du non-port de la ceinture de sécurité par le conducteur et de l’usage des vitres teintées », alors que les amendes de quatrième degré « sont au minimum estimées à 5.000 DA comprennent 30 cas tels que la conduite en sens interdit, le non-respect de l'arrêt au stop, le franchissement d’une ligne continue et l’utilisation manuelle du téléphone portable ainsi que le dépassement de la vitesse autorisée de 20 à 30 %. »
M. Nacef indique dans ce sillage qu'il « est puni d'une amende de 10.000 à 50.000 DA, tout conducteur qui aura fait dépassement de 30 % des vitesses règlementaires autorisées », conformément à l'article 79 du code de la route.
Ces procédures s'inscrivent, selon la même source, dans le cadre des efforts des pouvoirs publics visant à alléger les procédures administratives dans l'application du code de la route « à réduire la charge sur les services sécuritaires et administratifs » qui se heurtent à « une forte pression, en orientant leurs efforts vers la lutte contre l'insécurité routière et en encourageant les contrevenants à payer l'amende. »
APS/Radio Algérie Multimédia