Une rencontre sur le programme d’économie sociale et solidaire (ESS) pour l’intégration économique durable des jeunes entrepreneurs a été organisée ce mardi à Médéa au profit de jeunes porteurs de projets, associations et artisans émargeant dans différents domaines d’activités.
Initiée par le programme des Nations unies pour le développement (PNUD), cette rencontre a été axée sur le développement de l'écosystème local de l'ESS. Elle est destinée à «informer les jeunes entrepreneurs et porteurs de projets dans les activités incluses dans ce programme et comment prendre part à ces activités et les conditions pour bénéficier d’un accompagnement pour la conduite et la réalisation d’un projet», a expliqué le coordinateur du PNUD, Imadeddine Badra.
Il a indiqué que la rencontre vise, aussi, à renforcer les compétences des acteurs et organismes intéressés par le projet qui va s'inscrire dans la démarche d’économie solidaire en les aidant soit, à réaliser des projets innovants, développer d’autres projets déjà en cours, ou d'assurer un soutien et une assistance technique aux activités de femmes au foyer».
«Le programme ESS est ouvert à toutes les catégories sociales et couvre une large gamme d’activités et de domaines susceptibles de bénéficier de l’appui assuré dans le cadre du développement de l'écosystème local de cette économie», a-t-il ajouté.
L'ESS «contribue à la promotion de l’emploi et à la lutte contre le chômage, en appuyant le développement des compétences au sein des petites et moyennes entreprises dans les wilayas ciblées», a fait savoir M. Badra.
Un prix de l'innovation pour encourager la création de projet innovant, a été mis en place à la faveur de ce programme pour récompenser les projets ou les idées qui contribuent à matérialiser le concept d’économie sociale et solidaire, a souligné le coordinateur du PNUD.
A noter que la rencontre a vu la participation des responsables des organismes sous tutelle du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, des organismes d’appui à l’emploi comme l’Agence de gestion du microcrédit (Angem) et de l’Agence de développement social (ADS), ainsi que les chambres de Commerce et d’industrie, de l’Agriculture, et de l’Artisanat et de représentants de plusieurs associations.