Ghaza: 15 martyrs dans une nouvelle frappe sur une école 

Ecole détruite à Ghaza
15/07/2024 - 08:10

Une frappe de l'occupant sioniste sur une école abritant des personnes déplacées dans la bande de Ghaza a fait, dans la nuit de dimanche à lundi, 15 martyrs, rapporte l'agence de presse palestinienne Wafa, citant la Défense civile.

L'attaque a visé une école gérée par l'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, dans le camp de réfugiés de Nousseirat, cible de deux récentes frappes de l'occupant sioniste, indique Wafa. Cette frappe est la cinquième sur une école abritant des déplacés par la guerre en huit jours.

Le bombardement du bâtiment scolaire Abou Arabane, «qui abrite des milliers de déplacés a fait 15 martyrs», principalement des femmes et des enfants, a déclaré le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Basal, cité par l'agence.

 Des habitants ont rapporté que des victimes, dont des enfants, ont été transférées vers des hôpitaux proches. Au cours de la semaine écoulée, quatre écoles abritant des déplacés ont été visées, en quatre jours, par des frappes de l'occupant sioniste qui ont fait plusieurs martyrs.

Le 6 juillet, l'aviation a mené une frappe sur l'école al-Jaouni, également gérée par l'Unrwa, à Nousseirat. L'Unrwa avait alors indiqué que 2.000 personnes s'y trouvaient.

Le lendemain, quatre personnes sont tombées en martyrs lors d'une frappe sur l'école de la Sainte Famille dans la ville de Ghaza, selon la Défense civile.

Le 8 juillet, l'entité sioniste a mené une frappe sur une autre école de Nousseirat, et le lendemain (le 9), 29 personnes ont été tuées dans une frappe sur une école abritant des déplacés à Abassan, près de Khan Younès, dans le sud.

L'entité sioniste s'est attiré des critiques internationales pour ses attaques contre les écoles de la bande de Ghaza. La France et l'Allemagne ont appelé à une enquête.

Le gouvernement du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a dénoncé dimanche les frappes de l'occupant sioniste sur le sud de Ghaza, appelant le monde à ne pas rester silencieux face à un «massacre sans fin».