Une soixantaine d'organisations internationales défendant la presse demandent à l'Union européenne (UE) de suspendre son accord d'association avec l'entité sioniste, après une hausse sans précédent du nombre de journalistes palestiniens tombés en martyrs lors de l'agression sioniste barbare en cours contre la bande de Ghaza depuis bientôt onze mois, a rapporté l'agence de presse palestinienne, Wafa.
Dans un communiqué publié, ce lundi, ces organisations dont Human Rights Watch (HRW), indiquent que l'entité sioniste «a pris une série de mesures pour restreindre la liberté des médias à Ghaza afin d'éviter de révéler les crimes génocidaires qu'elle commet dans la bande de Ghaza assiégée, ce qui a effectivement conduit à la mise en place d'un système de censure».
Ces organisations internationales appellent, à ce effet, le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, et le commissaire au Commerce, Valdis Dombrovskis, à «suspendre l'accord de partenariat pour les échanges commerciaux avec l'entité sioniste et à imposer des sanctions ciblées aux responsables des violations des droits de l'homme à Ghaza».
Les organisations ont rapporté que 109 journalistes palestiniens sont tombés en martyrs lors de l'agression contre la bande de Ghaza, ce qui en fait la «période la plus sanglante» dans le secteur du journalisme depuis des décennies.
Elles ont souligné l'interdiction par l'occupant sioniste aux journalistes étrangers d'entrer dans la bande de Ghaza et les arrestations arbitraires de professionnels des médias. Les organisations internationales ont souligné aussi que «l'effet cumulatif de ces violations laisse la place à la propagande et à la désinformation».
Dans leur document, les organisations appellent «au maintien de la liberté des médias, à la protection de la vie des journalistes à Ghaza et à la fin de l'impunité», à l'approche d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE, le 29 août à Bruxelles.
APS