Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil a affirmé, ce lundi à Alger, que le second mandat du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune marque le début de nouvelles réalisations.
Dans une allocution à l'ouverture de la session parlementaire 2024/2025, M. Goudjil a précisé que «des défis importants attendent l'Algérie après la récente élection présidentielle qui a montré l'engagement et le sens des responsabilités des trois candidats», indiquant que «le second mandat du président de la République marque le début d'une nouvelle mission et de nouvelles réalisations».
Le président du Conseil de la nation s'est félicité de «l'annonce du président de la République de lancer un dialogue national avec toutes les forces vives du pays, à même d'approfondir la pratique démocratique».
Il a en outre salué les efforts de toutes les institutions et des individus pour garantir le succès du scrutin présidentiel du 7 septembre, ainsi que «les efforts de l'Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l'Armée de libération nationale (ALN), et de tous les corps de sécurité pour avoir veillé au bon déroulement du processus électoral».
A cette occasion, M. Goudjil a rappelé «les réalisations accomplies par l'Algérie au cours des cinq (5) dernières années et qui lui ont permis de retrouver la place qui lui sied dans les fora internationaux ainsi que son rôle dans les questions importantes», soulignant que «l'Algérie reste attachée au principe de non-alignement, de respect mutuel entre les Etats et de non-ingérence dans les affaires internes».
Il a, à ce titre, souligné que l'Algérie «n'a de leçons à recevoir de personne en matière de droits de l'homme et de liberté d'expression et autres, et rejette les diktats concernant la gestion des affaires du pays», ajoutant qu'«elle ne souffre pas d'endettement ce qui la rend libre et souveraine dans ses décisions».
M. Goudjil a indiqué que «l'Algérie traverse actuellement une étape cruciale qui nécessite un grand sens des responsabilités et la solidarité entre tous les acteurs», mettant l'accent sur «l'importance de la mobilisation du Parlement avec ses deux chambres pour assumer son rôle de contrôle, de suivi et de coordination avec le gouvernement sur l'ensemble des questions intéressant le pays».
Le président du Conseil a souligné que «beaucoup de travail attend le Parlement avec des priorités notamment la loi de finances pour l'exercice 2025, qui revêt, a-t-il dit, un caractère politique particulier étant lié à la mise en œuvre des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ainsi que le code communal et de wilaya, le redécoupage administratif et d'autres lois liées à l'économie et au développement».
M. Goudjil a, par ailleurs, salué le succès de la rentrée scolaire qui a eu lieu hier dimanche, soulignant que près de 12 millions d'élèves ont rejoint les bancs de l'école dans de bonnes conditions organisationnelles, ce qui est, a-t-il dit, une fierté pour l'Algérie.
Il a rappelé, dans ce sens, la gratuité de l'enseignement et du transport scolaire, qui traduit «l'attachement de l'Etat au caractère social, tel que stipulé dans la Déclaration du 1er Novembre».
APS