L'agence ONU Femmes a déclaré que plus de 177 000 femmes sont confrontées à des risques sanitaires potentiellement mortels dans la bande de Ghaza, où l'armée sioniste mène une guerre génocidaire depuis le 7 octobre 2023.
Dans un rapport publié, hier dimanche, ONU Femmes estime que «plus de 177 000 femmes sont confrontées à des risques sanitaires potentiellement mortels, dont 162 000 souffrent ou risquent de développer des maladies non transmissibles (MNT) comme le diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires ou l'hypertension, et 15 000 femmes enceintes sont au bord de la famine».
Le même document montre que «les femmes enceintes et allaitantes sont confrontées à de graves complications et souffrent d’infections, d’anémie et d’hypertension. Environ 68 % des femmes enceintes interrogées ont souffert d’infections des voies urinaires, d’anémie, de saignements ou d’hémorragies».
«Trop de femmes à Ghaza risquent de mourir de complications médicales après des mois sans aucun médicament, un accès limité aux soins et l’absence de traitement pour des maladies graves comme le diabète ou le cancer. Il est impératif que nous agissions rapidement pour sauver leurs vies. Un cessez-le-feu immédiat et durable, la fourniture d’une aide humanitaire et l’accès aux médicaments et aux services de santé dans toute la bande de Ghaza sont essentiels pour empêcher une nouvelle détérioration de la situation», a déclaré Moez Doraid, directeur régional d’ONU Femmes.