Lors de la 12e édition du Napec 2024 qui se déroule au Centre des Congrès Mohamed Ben Ahmed à Oran, le ministre algérien de l'Énergie et des Mines, M. Mohamed Arkab, et l'ambassadrice des États-Unis en Algérie, Mme Elisabeth Aubin Moore, ont signé un mémorandum d'entente visant à promouvoir la collaboration dans le domaine de l'action climatique et à réduire les émissions de gaz à effet de serre, en particulier le méthane, indique ce lundi un communiqué du ministère.
Cet événement a eu lieu en présence de plusieurs personnalités, notamment la ministre de l'Environnement et des Énergies renouvelables, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, ainsi que des directeurs généraux de Sonatrach et Sonelgaz.
Selon les termes de cet accord, les deux parties s'engagent à renforcer leur coopération dans « la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre ». Cela inclut des efforts pour identifier et réduire les sources d'émissions, en mettant l'accent sur le méthane, un gaz particulièrement puissant en matière de réchauffement climatique.
Pour ce faire, plusieurs activités seront mises en place, notamment l’organisation d'ateliers et de conférences pour partager des connaissances et des pratiques exemplaires, les échanges d'expertise entre les deux pays sur les technologies avancées visant à mesurer et réduire les émissions et la mise en œuvre de projets pilotes pour tester des solutions innovantes dans le secteur de l'énergie.
L'accord prévoit également « un échange d'informations sur les pratiques de pointe et les applications technologiques pertinentes pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre ».
Un des aspects clés de ce mémorandum est la volonté de favoriser la coopération entre diverses entités. Cela comprend non seulement les agences gouvernementales, mais également les institutions académiques, les centres de recherche et les entreprises nationales des deux pays. Cette approche collaborative est essentielle pour maximiser l'efficacité des efforts déployés et garantir que les meilleures pratiques soient mises en œuvre à tous les niveaux.
Cette initiative s'inscrit dans une démarche plus large visant à répondre aux enjeux climatiques globaux. En collaborant avec les États-Unis, l'Algérie montre son engagement à prendre des mesures concrètes pour lutter contre le changement climatique, un défi qui nécessite une action collective et internationale.
Le succès de ce mémorandum d'entente pourrait également servir de modèle pour d'autres pays souhaitant renforcer leur coopération en matière de durabilité environnementale.
Farid B-Radio Algérie Multimédia