Opep : la demande mondiale en pétrole va croître en 2024-2025

pétrole prix
14/10/2024 - 14:44

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) mise toujours sur une croissance de la demande de pétrole en 2024 et 2025 mais en baisse par rapport à ses prévisions précédentes, selon son dernier rapport mensuel publié ce lundi.

Le monde consommera en moyenne 104,1 millions de barils de pétrole par jour en 2024, contre 102,2 mb/j en 2023, indique un rapport l'organisation, qui révise chaque mois ses prévisions en fonction de la conjoncture.

Pour 2025, l'Opep table sur une consommation mondiale de 105,7 millions de barils par jour. Dans sa précédente prévision, l'Organisation tablait sur une consommation mondiale de pétrole de 104,2 mb/j par jour en 2024 et de 105,9 mb/j en 2025.

L'Opep estime que la demande de pétrole augmentera de 1,9 million de barils par jour en 2024, «ce qui reste bien supérieur à la moyenne historique de 1,4 mb/j observée avant la pandémie de Covid-19».

L'ajustement par rapport à l'évaluation mensuelle précédente «reflète les données réelles reçues, combinées à des prévisions légèrement inférieures pour certaines régions», souligne l'organisation.

Au total, la demande des pays non-membres de l'OCDE devrait augmenter de 1,8 million de barils par jour cette année par rapport à 2023, et de seulement 0,1 mb/j pour les pays membres de l'OCDE (qui représente des pays développés), principalement dans les Amériques.

«Les prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2025 sont également révisées à la baisse», à 1,6 million de barils par jour.

«La demande de pétrole des pays non membres de l'OCDE devrait être le moteur de la croissance de l'année prochaine, en augmentant d'environ 1,5 mb/j en glissement annuel, grâce aux contributions de la Chine, des autres pays d'Asie, du Moyen-Orient et de l'Inde», indique l'Opep.

En 2019, avant la pandémie de Covid, la planète consommait en moyenne environ 100 millions de barils par jour de pétrole.

Le mois dernier, l'Opep a affirmé que la demande pétrolière continuerait de progresser au moins jusqu'en 2050.