Le nouveau président du Liban, Joseph Aoun, a affirmé que son pays prenait des mesures fermes pour parvenir à la sécurité et à la stabilité dans le sud, soulignant qu'avec le retour aux institutions constitutionnelles après l'élection d'un président de la République, «des travaux seront menés pour relancer le Liban et l'orienter vers un avenir meilleur».
Cette déclaration a été faite lors de la rencontre, hier vendredi, au palais de Baabda à Beyrouth, avec le vice-Premier ministre italien et ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani, en visite au Liban, selon l'Agence nationale de l'Information (ANI).
Selon ANI, le nouveau président libanais a remercié l'Italie pour son soutien continu en faveur du Liban, notamment en participant aux forces internationales opérant dans le pays, la FINUL.
A l'issue de la rencontre, le ministre italien a souligné, de son côté, que l'élection du président libanais «constitue une étape fondamentale et très importante, non seulement pour le Liban mais aussi pour la région du Moyen-Orient».
Il a ajouté aussi que l'élection du nouveau président «est également une garantie de la stabilité du Liban, très importante pour l'Italie, qui renforcera les relations bilatérales au niveau économique et commercial au bénéfice des deux pays», ajoutant que «le Liban aujourd'hui sera capable de jouer le rôle qu'il mérite, en particulier dans cette région de la Méditerranée...».
Le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Joseph Aoun, a été élu jeudi président de la République, mettant fin à une vacance de plus de deux ans à la tête du pays.
Il a recueilli 99 voix sur 128 au Parlement lors d'une deuxième session de vote dans l'après-midi. Il n'avait obtenu que 71 voix au premier tour du scrutin dans la matinée, une trentaine de députés ayant voté blanc.
Depuis la fin du mandat du président sortant, Michel Aoun (sans lien de parenté avec le commandant en chef de l'armée), en octobre 2022, le Parlement n'était pas parvenu à élire un président.
APS