Radio Algérienne
Les représentants des différentes composantes de la société civile, regroupées au sein de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), ont affirmé, ce mardi, leur soutien aux efforts des plus hautes autorités du pays et leur adhésion à toutes les décisions souveraines prises par l’Algérie sur les plans régional et international, appelant à « renforcer le front intérieur pour faire face aux campagnes malveillantes contre l’Algérie ».
C’est ce qui ressort d’une conférence organisée au Centre culturel Aissa Messaoudi par la Radio algérienne (Chaîne 1), en collaboration avec l’ONSC sous le thème « Le rôle de la société civile dans le renforcement du front intérieur et la lutte contre les campagnes malveillantes visant l’Algérie ».
L’événement a été supervisé par le directeur général de la Radio algérienne, Adel Selakdji, et la présidente de l’Observatoire national de la société civile, Ibtissem Hamlaoui, avec la participation active de membres de l’Observatoire.
Dr. Manar Fetni, enseignante en droit et relations internationales, a souligné que la situation actuelle exige la mobilisation de tous autour des décisions et stratégies de l’État, car « l’ancien colonisateur, plus de 65 ans après l’indépendance, n’a toujours pas digéré la perte de l’Algérie », notamment avec la montée de l’extrême droite.
Quid des agissements de l’extrême droite française ?
Elle a ajouté que l’ONSC se préoccupe des attaques subies par l’Algérie et par la communauté algérienne à l’étranger, particulièrement en France, et s’appuie sur des experts juridiques pour contrer ces pressions et violations.
Elle a également révélé les actions de l’Observatoire pour défendre l’Algérie sur la scène internationale : « Une copie de la déclaration de l’Observatoire a été envoyée aux Nations Unies, au Conseil des droits de l’Homme et à l’Union européenne pour exprimer la position de la société civile et plaider en faveur des droits de l’Algérie et de sa communauté face aux comportements contraires à l’éthique de l’administration française. »
De son côté, Dr. Maâcha Boudiaf, enseignant en sciences politiques et relations internationales, a estimé que les agissements de l’extrême droite reflètent les contradictions et les dysfonctionnements de la politique française, allant à contre-courant de la société civile française.
Selon lui, la France vit aujourd’hui une « confusion des sens » et des agendas politiques qui pourraient accentuer les divisions internes à l’approche des élections de 2027.
Consolider le front intérieur et renforcer la conscience nationale
M. Abdelmalek Belaour, président de l’association Rencontre de la jeunesse algérienne, a insisté sur « la nécessité de renforcer les efforts de la société civile », premier rempart pour consolider le front intérieur en sensibilisant les citoyens, en renforçant l’unité nationale et en promouvant les valeurs de solidarité pour contrer les campagnes de désinformation visant l’Algérie à travers les médias et les réseaux sociaux, estimant que « les choix souverains récents de l’Algérie et ses réalisations ont dérangé ses ennemis, notamment l’extrême droite française », tout en affirmant que l’Algérie, sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, vit une dynamique inédite grâce aux décisions souveraines prises.
De son côté, Ryad Boukhabla, président de l’Organisation nationale des étudiants libres (ONEL), a souligné que son organisation, ainsi que d’autres mouvements étudiants, « œuvrent à renforcer la conscience nationale parmi les jeunes pour contrer les campagnes médiatiques hostiles », rappelant que le mouvement étudiant suit aujourd’hui la voie tracée par l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA), qui avait abandonné les bancs de l’université pour rejoindre la Révolution.
Pour conclure, il a appelé à mieux promouvoir les réalisations de l’Algérie aux niveaux national, régional et international, en utilisant toutes les tribunes pour faire entendre la voix de l’Algérie et la défendre.
M. Nait Malek-Radio Algérie Multimédia
