Le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies (ONU), Amar Bendjama a affirmé, lundi soir à New York, que les réfugiés sahraouis qui avaient subi le déplacement forcé de leur terre par l'occupant marocain, ont besoin d'une solution durable leur permettant d'exercer leur droit inaliénable à l'autodétermination.
Dans son allocution lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur la migration et les réfugiés, M. Bendjama a rappelé que l'Algérie accueille, depuis plus d'un demi-siècle, les réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf, après avoir subi le déplacement forcé en raison de l'occupation de leur terre par le Maroc.
A ce propos, il a indiqué qu'au cours de cette période et en dépit des défis énormes, «l'Algérie, en collaboration avec les agences de l'ONU et les partenaires humanitaires, a assuré de manière régulière l'accès des réfugiés sahraouis aux services de base», soulignant qu'ils ont aujourd'hui besoin d'«une solution durable qui leur permet d'exercer leur droit inaliénable à l'autodétermination, à travers un référendum libre et intègre, conformément au droit international et aux résolutions du Conseil de sécurité».
M. Bendjama a affirmé que «la décision relative à l'avenir des réfugiés sahraouis doit toujours leur appartenir, car leur droit est inaliénable et ne saurait faire l'objet d'aucune forme de marchandage, qu'elles que soient les circonstances».
De manière générale, le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU a mis en garde contre «la crise du déplacement qui s'accentue d'année en année», notant que «le nombre de migrants ne cesse d'augmenter en raison des crises multiples notamment les conflits armés», dans un contexte marqué par «le recul du financement international, qui laisse des millions de personnes vulnérables sans accès aux aides vitales».