Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad, a présidé, mardi après-midi, dans la commune d'El Aouana (Jijel) l'inauguration de la première tranche du front de mer Lkehal Messaouda en prévision de la saison estivale 2025.
La première tranche de ce projet touristique vital mené dans le cadre de la stratégie de l'Etat de promotion des destinations touristiques côtières et l'amélioration des conditions d'accueil des estivants par le développement des infrastructures destinées aux familles et visiteurs durant la saison estivale a mobilisé une enveloppe financière préliminaire de 300 millions DA du Fonds de solidarité et de garantie des collectivités locales, a-t-on expliqué sur site.
Les travaux de cette tranche ont porté sur la réalisation de deux tronçons de 320 mètres de long et de 10 à 50 mètres de large aménagés en gradins, espaces verts, parkings, promenoir et dotés d'éclairage publics, de latrines et d'un système anti-incendie.
Le ministre a suivi un exposé sur les préparatifs de la saison estivale et des mesures de valorisation des milieux forestiers à l'instar des circuits touristiques au niveau du parc national Taza, affirmant à ce propos «la nécessité d'adapter les équipements publics aux exigences de la saison estivale et d'améliorer les services assurés au citoyen».
Merad a soulevé dans ce contexte l'importance de renforcer le plan de transport, notamment des habitants des localités montagneuses et rurales de la wilaya et de poursuivre les efforts d'aménagement urbain, de nettoyage de l'environnement et de réhabilitation des espaces fréquentés par les citoyens de la wilaya, appelant à renforcer les initiatives relatives à l'implication de la femme rurale dans les circuits touristiques.
Il a également inauguré et baptisé le port de pêche et de plaisance d'El Aouana du nom du défunt moudjahid Boutastta Mohamed Cherif Benbelgacem, qui constitue une destination touristique durant la saison estivale où il accueille diverses activités de divertissement.
Selon les explications faites sur site, cette structure portuaire est appelée à «atténuer la pression sur les deux ports de Boudis et de Ziama Mansouriah et à dynamiser l'économie locale par la création d'emplois directs et indirects (un sardinier de 14 mètres employant près de 14 marins) et l'attrait d'investissement dans le domaine de la pêche, le tourisme maritime et le commerce lié au port».