La Fédération des journalistes solidaires de la cause sahraouie organise de mercredi à vendredi à Buenos Aires (Argentine), sa conférence internationale de solidarité avec le peuple sahraoui avec la participation de nombreuses délégations d'Afrique, d'Europe et d'Amérique Latine.
Les travaux de cette conférence, la deuxième après celle organisée en 2024 dans les Camps de réfugiés sahraouis, se déroulent en séances plénières. Lors de la première édition, les travaux avaient permis de déployer plusieurs panels de discussions thématiques, durant deux jours, autour du combat des Sahraouis pour l'exercice de leur droit inaliénable à l'autodétermination.
Pour le rendez-vous de cette année, des communicateurs du Brésil, de Colombie, de Cuba, du Honduras, d'Italie, du Paraguay, du Portugal, d'Uruguay, du Venezuela, du Sahara occidental et d'Argentine devraient prendre la parole.
Selon les organisateurs, la conférence vise à donner suite aux propositions formulées il y a un an, ainsi qu'à renforcer le travail de communication autour de la cause sahraouie dans la région.
Un intérêt particulier sera accordé à la situation des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés, notamment à celle des prisonniers politiques dont des journalistes et des écrivains, a affirmé à l'agence de presse sahraouie (SPS) le président de l'Union des journalistes, écrivains et auteurs sahraouis, Nafi Ahmed Mohamed.
La conférence, a-t-il poursuivi, sera également l'occasion de briser le blocus médiatique imposé au Sahara occidental par le Maroc et de contrecarrer sa propagande.
Présidée par le journaliste et activiste colombien, Nestor Rosania, cette fédération se veut "une tribune internationale de solidarité reflétant l'engagement des médias en faveur de la cause sahraouie, qui relève de la décolonisation".
Elle s'emploie à unifier les efforts médiatiques pour éclairer l'opinion publique internationale sur les développements de la question sahraouie et contribuer à briser le black-out des médias internationaux, "sous l'influence des lobbies marocains et de leurs soutiens".
Elle œuvre également à créer un réseau international d'échange d'informations et de suivi des développements de la question sahraouie, à diffuser des informations fiables à son sujet, à mettre à nu la propagande et les exactions marocaines et à défendre les journalistes sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Il s'agit également d'organiser des rencontres périodiques de coordination et d'évaluation aux niveaux central et régional et d'utiliser tous les moyens disponibles à cette fin, y compris les conférences numériques, pour évaluer les performances et définir les plans futurs, en sus de la création d'une plateforme médiatique internationale pour suivre les développements de la question sahraouie.