Les lauréats du Prix du Président de la République pour les jeunes créateurs «Ali-Maâchi» ont unanimement reconnu, samedi à Alger, la grande importance de ce prix dans les milieux créatifs prometteurs, le considérant comme une consécration de leur parcours artistique et une motivation à travailler et à exceller pour rehausser l'image de l'Algérie sur la scène internationale.
Ainsi, le lauréat du premier prix de la nouvelle, Abderrazak Abbas, a salué ce «prix créatif» dédié à la catégorie des jeunes, qui leur a «offert l'opportunité de briller et de concourir pour remporter un prix portant le nom du martyr Ali Maâchi, qui a combattu le colonialisme français et a utilisé sa plume et son luth pour exprimer son patriotisme sincère envers son peuple».
De son côté, Nabil Ben Dahou, lauréat du troisième prix dans la même catégorie pour son texte «El Wadjh el akhir li Shahrazed» (le dernier visage de Shéhérazade), a exprimé sa «fierté de participer à un prix qui revêt un caractère officiel, placé sous le haut patronage du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune», ajoutant que «l'accompagnement de l'Etat dans le domaine de la création sert la culture et l'art et incite le créateur algérien où qu'il aille, à représenter son pays dignement et de la meilleure des manières».
Après avoir reçu le troisième prix dans la catégorie de l'écriture dramaturgique pour son texte «Lawhat ed'Dem» (la toile de sang), Messaoud Atma a affirmé avoir fait aujourd'hui «un grand pas» dans son parcours créatif en tant que jeune diplômé de l'Institut Supérieur des métiers des arts du spectacle (ISMAS) de Bordj El-Kiffan (promotion écriture dramatique), ajoutant qu'«au delà des prix glanés à différentes occasions, il considère l'obtention du prix du Président de la République «Ali-Maâchi» comme un objectif noble auquel tout jeune créateur aspire».
L'écrivaine Khawla Houasnia, lauréate du troisième prix dans la catégorie roman, a estimé avoir vécu aujourd'hui «la joie d'un créateur qui reçoit une valorisation et une évaluation de son effort pour persévérer davantage à l'avenir», considérant le choix de son œuvre parmi les trois premières de la catégorie comme une consécration et une reconnaissance qui suscitent son admiration et sa fierté».
De même, le poète Akli Ait Boussaad, a exprimé «sa grande joie de voir son recueil de poésie classé deuxième au prix «Ali-Maachi»«, affirmant que cela représentait pour lui, «une consécration d'une voie artistique qu'il a choisi de parcourir en langue amazighe avec passion et persévérance».
Le prix du Président de la République pour les jeunes créateurs «Ali-Maâchi» revêt, selon la lauréate du troisième prix dans la catégorie poésie, Fatma Zohra Boudène, «une très grande importance pour les jeunes créateurs, car il leur ouvre les portes d'un parcours prometteur, les incite à innover et leur fait également ressentir leur responsabilité envers leur patrie», sans compter, a-t-elle ajouté, la «possibilité d'édition de son manuscrit «Siratou El Maraa El Mawja» prévue par le ministère de la Culture et des Arts à l'endroit des oeuvres distinguées.
De son côté, Mohamed Ramzi Ben Harrath, diplômé en 2024, de l'Institut national supérieur de musique «Mohamed-Faouzi» (INSM), a déclaré qu'après la consécration de sa composition musicale intitulée «Alam wa amal» (douleur et espoir), il aspire à «développer son projet et le transformer en œuvre d'opéra, en plus, a-t-il dit, «de composer de nouvelles pièces inspirées de l'esprit des jeunes algériens et qui expriment leurs aspirations».
Chargé par le Président de la République, le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, a présidé ce samedi au Centre International des Conférences «Abdelatif-Rahal» à Alger, la cérémonie de célébration de la Journée nationale de l'artiste et la cérémonie de remise des distinctions aux lauréats du Prix du Président de la République pour les jeunes créateurs «Ali-Maâchi», en présence de plusieurs membres du gouvernement et de nombreux artistes et écrivains.