Sous le slogan « Pour une coopération international solidaire et durable », « la 56e Foire internationale d’Alger (FIA 2025) s’ouvre, ce lundi dans un contexte économique assez particulière avec des attentes multiples et des promesses », a indiqué, ce lundi, le président de la confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Souhil Guessoum, qui a essayé de situer l’entreprise algérienne dans cette conjoncture de coopération multiple.
Dans ce sens, tente dans ce nouveau numéro de l’émission « L’invité du jour », de la chaine 3, de la Radio algérienne, d’apporter des éléments de réponse. D’emblé, l’orateur a estimé que « cette conjoncture est marquée par des indicateurs macroéconomiques en nette amélioration par rapport aux années précédentes, en ce sens que le PIB est en croissance d’environ 4% et une vision pour atteindre un PIB à 400 milliards de dollars à l’horizon 2028 ».
Par ailleurs, les chiffres d’exportation hors hydrocarbures sont, selon M. Guessoum, « en nette progression, ce qui est favorable pour l’économie nationale ».
Evoquant la FIA, l’invité de la radio explique qu’« elle a pour rôle de concrétiser ces indicateurs et de contribuer à leur amélioration, non seulement pour les opérateurs algériens mais aussi pour les investisseurs internationaux, qui viennent pour tâter le terrain et voire de visu le climat des affaires en Algérie, ainsi que les opportunités d’investissement ».
« C’est ce qui va créer cette dynamique favorable à une croissance et promouvoir les exportations hors hydrocarbures », soutient le président de la CAPC. Autrement dit, explique-t-il ; « la FIA constitue une sorte de baromètre ou la vitrine de marketing de ce qui se produit dans le pays et dévoile aux hommes d’affaires les opportunités d’investissement offertes en Algérie ».
« Au-delà de la participation à la Foire d’Alger, les opérateurs économiques doivent renforcer leurs participations à des Foires et des expositions internationales pour promouvoir le label du produit national et service algériens », suggère l’intervenant, soulignant qu’il était dans leur rôle « de cibler les pays intéressants les entreprises algériennes, notamment en Afrique, via la zone de libre échange (Zlecaf) afin d’y augmenter les produits à destination de ces pays ciblés du continent africain ».
Pour cela, le président de la CAPC estime qu’il faut passer « aux standards internationaux en déverrouillant toutes les difficultés qui entravent les exportations algériennes ». « Il y a, sur ce registre, de nombreuses actions à mettre à l’œuvre pour atténuer les difficultés pour aller vers ces marchés comme les études de ces marchés, l’accès aux devises, installer des bureaux de liaisons, bannir les pénalités de non rapatriement des ventes réalisées ici ou là, entre autres difficultés que vivent nos exportateurs ».
« Nous devons bâtir une culture pour l’export structuré », plaide M. Guessoum, signifiant que « tous les processus d’exportation doivent d’être clairement définis ». Et d’expliquer que « ce n’est pas à l’exportateur de se battre pour trouver des solutions à ses problèmes de logistique, de transport ou de payement ».
Il faudrait, rappelle-t-il que « nos produits puissent retrouver las chemins et les routes menant vers ces pays où toutes les formalités soient apaisées afin d’y promouvoir le label algérien et se frayer la place qui leur sied ».
A noter que la 56e édition de la FIA s’ouvre aujourd’hui, lundi, avec comme invité d’honneur le Sultanat d’Oman.
Radio Algérie Multimédia