Les négociations entre la Russie et l’Ukraine ont repris, lunsi, à Istanbul en Turquie. Que le conflit se prolonge dans le temps n’arrange aucun camp, affirme l’analyste politique et maitre de conférences, Bruno Drweski. Il n’exclut pas un début de compromis, malgré le blocage concernant la question de l’indépendance de la Crimée et du Donbass.
« L’Ukraine, sous la pression des Etats-Unis, a manqué l’occasion de signer les accords de Minsk, qui auraient garanti le retour des deux républiques [Ndlr la Crimée et le Donbass] dans l’Ukraine avec un statut d’autonomie. Or maintenant, la situation est bien pire puisque la Russie exige désormais l’indépendance de la Crimée et du Donbass, ce que l’Ukraine aura des difficultés à reconnaitre formellement », explique, ce lundi matin, Bruno Drweski, interrogé par la chaine 3 de la Radio Algérienne dans Question internationale.
Selon lui, « sur la question du Donbass comme pour la Crimée, les négociateurs vont certainement geler les divergences comme l’ont fait de nombreux pays dans le monde où il y a des conflits sur les frontières, pendant que des compromis sont trouvé sur les reste des questions ».
Même si les Etats Unis promettent l’enlisement de la situation, sur le plan économique « ni Moscow ni Kiev n’ont intérêt à ce que le conflit perdure », explique l’expert.
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