Meurtres, racisme, arrestations massives… Les Palestiniens entament le mois de Ramadhan dans un contexte de montée des violences commises à leur encontre par les forces d'occupation sioniste. L'on compte au moins une douzaine de civils assassinés en une semaine, selon l’Agence de presse palestinienne Wafa. Un total de 24 personnes ont été assassinées, par des tirs à balles réelles, depuis le début de l’année 2022, selon le représentant permanent de la Palestine à l’ONU. « Devant le silence complice de la communauté internationale, les palestiniens s’organisent pour mener leur lutte par tous les moyens », témoigne, ce dimanche matin, Ziad Meddoukh, responsable du département de français à l’Université El Aksa de la Banda de Gaza, dans Question internationale de la Chaîne 3, de la Radio Algérienne,
« Même si la réponse des forces sionistes est trop violente », relève-t-il, « les palestiniens sont plus que déterminés à poursuivre la résistance. » Il rappelle également que « les manifestations populaires se maintiennent dans plusieurs régions du pays, pour condamner les injustices. »
Le responsable du département de français à l’Université El Aksa énumère les difficultés que vivent quotidiennement les palestiniens : dans les véhicules, « les passagers, hommes, femmes, enfants et personnes âgées sont fouillés au niveau des barrages par des soldats. Les produits de première nécessité sont de plus en plus inaccessibles, notamment dans la bande de Gaza où le blocus est imposé de façon illégale à plus de 2 millions de personnes. »
Autre entrave de la vie des palestiniens, explique Ziad Meddoukh, « le couvre-feu en Cisjordanie empêche les citoyens de se rendre aux mosquées pour accomplir la prière, ou encore l’eau potable qui se fait rare. »
Radio Algérie Multimédia