Selon M. Lahcen Boubka, directeur d’études à la Délégation nationale pour la sécurité routière, durant seulement les huit premiers mois de l’année en cours, le nombre de personnes décédées a été de 2 618, en augmentation de 0,5% par rapport à la même période de l’année écoulée. Ceci alors que le nombre des accidents corporels a été de 18 395, en augmentation de 0,89%.
Le nombre blessés, quant à lui, a été de pas moins de 25 399, toujours en augmentation, cette fois-ci, de 2%.
M. Boubka, qui s’exprimait ce matin à l’émission L’invité du jour de la chaine 3 de la Radio Algérienne, souligne à juste titre, que « ce sont autant de familles endeuillées, des handicapés, certains à vie, et des pertes matériels et financières notamment pour le secteur des assurances ».
Derrière la hausse constante de ces bilans macabres, c’est le facteur humain qui reste incriminé et se place, selon l’invité de la Radio, « en première liste avec un taux de 95% avec les excès de vitesse, les effets des psychotropes et le non respect du Code de la route ».
Quant au profil des chauffards, M. Boubka affirme que la majorité « compte parmi les jeunes, et les détenteurs de permis de conduire de moins de cinq ans ».