Les Nations unies ont affirmé que les forces de l'occupation sioniste ont rejeté plus d’une centaine de demandes d’acheminement de matériel de secours vers la bande de Ghaza, près d’un mois après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dans l'enclave, ravagée par plus de deux ans de guerre génocidaire sioniste.
"Nos partenaires indiquent que depuis le cessez-le-feu, les autorités (sionistes) ont rejeté 107 demandes d’entrée de matériel de secours, notamment des couvertures, des vêtements d’hiver ainsi que des outils et matériaux nécessaires à l’entretien et au fonctionnement des services d’eau, d’assainissement et d’hygiène", a déclaré jeudi à New York Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l’ONU.
Ces restrictions, déplore l’ONU, continuent de freiner les opérations de secours, alors même qu’un plan de 60 jours a été mis en place pour tenter de répondre aux besoins urgents de la population ghazaouie.
"L’ONU et ses partenaires pourraient faire davantage si les autres obstacles étaient levés", a souligné M. Haq, précisant que certains matériels refusés avaient été classés par l'entité sioniste "comme ne relevant pas de l’aide humanitaire".
Malgré un cessez-le-feu encore fragile à Ghaza, le bureau onusien des affaires humanitaires (OCHA) continue de recevoir des signalements d’activités militaires.
"Des explosions continues de bâtiments résidentiels sont signalées chaque jour dans plusieurs zones où l’armée (sioniste) reste déployée", a indiqué, dans ce contexte, le porte-parole, citant Rafah et l’est de Khan Younès, dans le sud, et l’est de Ghaza-ville, dans le nord.
Et les déplacements de population restent massifs: plus de 680 000 personnes déplacées ont quitté le sud pour regagner le nord de l’enclave depuis le début du cessez-le-feu. Mais beaucoup de familles déplacées "ont exprimé leur souhait de rester là où elles se trouvent, en raison de l’ampleur des destructions, du manque d’alternatives et de l’incertitude persistante quant à la sécurité et à la disponibilité des services dans leurs lieux d’origine", a précisé par ailleurs M. Haq.
APS
Radio Algérienne











