Le risque des inondations comptant désormais parmi les « risques majeurs », sous les effets des changements climatiques, devient de plus en plus fréquent avec des incidences dévastatrices.
Selon M. Salah Lahlah, inspecteur à l'Office national de l'assainissement (ONA), c’est sur la base d’une stratégie du secteur de l’hydraulique qu’un plan national de lutte contre les inondations est élaboré dont bon nombre d’actions ont été réalisées et d’autres sont en cours.
Lors de son passage ce lundi à l’émission L’invité du jour de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Lahlah a expliqué qu’il a été d’abord question d’identifier les sites inondables pour procéder ensuite de l’élaboration d’une feuille de route multisectorielle prévoyant des actions à court, moyen et long termes.
Nous avons pu identifier les sites les plus exposés aux inondations avec une classification selon le degré du risque », a-t-il souligné. Ainsi, pas moins de 800 sites présentant des risques avérés d’inondation ont été identifiés à l’échelle nationale dont « 233 à risque élevé dont 24 à risque extrême », a-t-il fait savoir.
Concernant les actions lancées sur le terrain, « elles consistent en la réalisation d’ouvrages contre les crues, dont des bassins de rétention, des canaux et digues de protection, et essentiellement des barrages, à l’image du barrage de Mekerra dans la wilaya de Sidi Bel Abbès », fait-il savoir encore.
Il a également cité le cas de la ville de Annaba qui se trouve exposée au risque des inondations et pour laquelle « un projet est en cours de réalisation, à savoir le barrage de Bouhdid ».
Radio Algérienne











