Après des raids de trois jours sur Ghaza : une trêve entrée en vigueur mais violée par l'armée sionistes  

Ghaza martyrisée
08/08/2022 - 10:10

Une trêve est entrée en vigueur hier soir à 20 heures GMT à Ghaza. Une trêve qui n’a pas empêché les sionistes d’effectuer des attaques en fin de soirée. Les bombardements intenses se sont poursuivis pendant les trois jours sans aucun répit et les cris de détresse des populations palestiniennes.

Pas moins de 44 Palestiniens ont été tués, dont 15 enfants, en plus de 300 autres ont été blessés. L’ONU a convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité (CS) avec peu de chance d’aboutir sur une quelconque résolution.

En effet, le scepticisme plane quant aux conclusions d’une éventuelle résolution du Conseil de sécurité.  

Selon Fayçal Djelloul, spécialiste de la question palestinienne, « L’entité sioniste n’a jamais respecté les décisions du Conseil de sécurité qui condamnerait cette attaque ». Et d’ajouter que « cette condamnation pourrait être importante et aider les Ghazaouis », déplorant que les Etats-Unis aient toujours bloqué les décisions du CS, ce qui veut dire ils ne vont pas contre les intérêts des sionistes ».

Il n’y a pas de signes, note-t-il, qui annoncent une autre politique de la part des Etats-Unis, à part demander le cessez-le-feu aux deux parties.  « C’est comme pour dire que l’occupant et la petite région de Ghaza sont à égalité, chose qui n’est pas vraie et pas réelle », ironise Fayçal Djelloul au micro de la chaine 3 de la Radio Algérienne.

Fayçal Djelloul, observateur politique, au micro de la chaine 3 de la Radio Algérienne




Ghaza vit une situation humanitaire désastreuse après les raids ayant intentionnellement visé les civils et les infrastructures de base trois jours durant, laissant de sinistres paysages : maisons, écoles et mosquées rasées. Les palestiniens résistent.

Ziad Meddour, professeur à l’université Al-Aqsa, indique que « la majorité des morts sont des civils, dont des enfants et des personnes âgées, en plus des près de 400 blessés avec la destruction massive de 25 maisons et 170 immeubles d’habitations civils qui ont été touchés ou détruits partiellement ainsi que des centres médicaux, des terrains agricoles et des usines qui n’ont pas été épargnés. »

Il souligne le manque de l'électricité à cause de la fermeture des passages, « pas fuel pour faire fonctionner la seule centrale électrique de la région, pas d’eau, pas de médicaments et les hôpitaux sont saturés ».  

Ziad Meddour, professeur à l'université de Ghaza, décrit la situation humanitaire pour la chaine3 de la Radio Algérienne

 

 

 

Un vrai drame humanitaire que vivent les Ghazaouis dans l'attente désespérée d'une solution politique.       

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