Autonome en semences de céréales, l'Algérie importe 95% de celles des cultures maraichères

Semences.11.08.2022
11/08/2022 - 11:26

Les semences, ces graines sélectionnées et traitées, constituent le premier intrant dans le processus de production agricole. Elles représentent, de ce fait, un élément hautement stratégique dans la sécurité alimentaire de tout pays. C’est pourquoi, la constitution des « banques de semences » est un acte vital.

Et ce n’est pas un hasard si, seules une dizaine de multinationales dominent, à hauteur de 75%, le marché mondial des semences, avec un chiffre d’affaires qui avoisinent les 26 milliards de dollars, selon des experts.

L’Algérie, naturellement très riche en ressources phytogénétiques, se trouve paradoxalement importatrice de 95% de ses semences, notamment pour ce qui est des cultures maraichères. Une anomalie à corriger.

Selon M. Aissa Zerghmati, expert en sciences agronomiques, l’Algérie dispose d’instituts de recherches dans ce domaine et est en mesure de développer ses propres semences.

Il ajoute qu’en revanche, elle peut se targuer de son autonomie, depuis près de 25 ans maintenant, pour ce qui est des semences des grandes cultures (céréales), ce qui constitue des économies de près de 400 millions de dollars.  

Selon une déclaration à la Radio Algérienne, en janvier 2018, le directeur général de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), Mohamed Belabdi, avait déjà déclaré que «les semences du blé dur et tendre et de l’orge ne sont plus importées et sont totalement produites en Algérie ».    

Plus de détails dans le reportage de Sofia Boukercha pour la Radio chaine 3 

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