Les leaders des formations politiques ont appelé, ce vendredi, au 16e jour de la campagne électorale pour les locales du 27 novembre, à une forte participation au prochain scrutin, mais surtout « faire le bon choix ».
Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a mis l’accent, depuis Bouira, sur l’obligation d’abroger les codes communal et wilaya. Pour M. Aouchiche, il faut aller vers un code des collectivités territoriales qui donnera plus de perspectives et qui ouvrira plus d’horizons pour nos assemblées.
Toujours à Bouira, le président du parti du Renouveau algérien (PRA), Kamel Bensalem, a indiqué que ces élections sont l’occasion d’opérer des changements, toutefois, il est impératif que les citoyens fasse le bon choix pour préserver les intérêts des communes.
À Tiaret, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, est revenu sur le phénomène de l’émigration clandestine qui touche de plein fouet cette wilaya. Il a également exhorté son auditoire à aller voter massivement le jour du scrutin, afin de réaliser les changements espérés.
Depuis Annaba, Lakhdar Ben Khalaf, président du conseil consultatif du Front pour la justice et le développement (FJD), a appelé ses candidats à tenir leurs promesses électorales et d’être au service du citoyen.
Du côté de Sidi Bel Abbès, le président du parti politique "Al Hokm Al Rachid", Aissa Belhadi, a également mis l’accent sur la nécessité de faire le bon choix lors des élections locales du 27 novembre prochain.
Pour sa part, le président du Front national pour la justice sociale (FNJS), Redouane Khelif, a affirmé que ceux qui souhaitent voir le changement doivent aller voter massivement. M. Khlif a également appelé les Algériens à faire front commun contre les menaces extérieures, pour préserver le pays et les générations à venir.
Au Sud au pays, le Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadhl Baadji, a déclaré depuis Illizi que le moment est venu pour les jeunes d’avoir des responsabilités. Il a aussi invité ses candidats à travailler ensemble pour défendre bec et ongles les intérêts du citoyen.
Le président par intérim du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), Djamel Ben Ziadi, a déclaré qu’il faut s’armer de patience pour voir le changement. Ne pas aller voter n’a jamais été une solution, a-t-il ajouté. Pour M. Ziadi, le changement doit s’opérer sur le terrain, loin des promesses électorales.
Pour Lamine Osmani, président du parti « Voix du peuple », il faut investir dans les jeunes compétences nationales intègres, a-t-il indiqué depuis Guelma. M. Osmani précise que son parti propose un projet de société dans le but de créer un environnement favorable pour voir tout le monde s’impliquer dans la nouvelle Algérie.
Le président du Front El-Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a affirmé depuis Oran que la solution est entre les mains du peuple. Tout en insistant sur la sécurité du territoire et la préservation du pays, M. Belaid a rappelé l’importance de donner un nouveau souffle à la gestion des institutions de l’Etat.