Le 1er prix du concours des meilleures œuvres calligraphiques organisé à la fin de la 11e édition du Festival international de la calligraphie arabe de Médéa, a été remporté jeudi à par le syrien Radjeb Naamane, dans la catégorie de la calligraphie classique.
Le 2e prix de la même catégorie a été attribué à l’Algérien Djamel Ed-dine Karabernou, tandis que le 3ème prix est revenu à la calligraphe Turque Meriem Nourouzi.
Dans la catégorie de la calligraphie contemporaine «Houroufi», le premier prix a été annulé par le jury du concours, alors que les calligraphes Abdelkader Daoudi et Aissa Boudouda se sont départagés le 2e prix.
Le 3e prix de la même catégorie a été attribué à égalité aux calligraphes Aissa Houssine et Nourredine Kour.
Le calligraphe Mohamed Zeghmout a décroché, dans la catégorie de la calligraphie classique, le premier prix d’encouragement, réservé aux seuls participants nationaux, alors que le 2e et 3e prix est revenu respectivement à Djamel Fenineche et Karim Bouraada.
Dans la catégorie de la calligraphie contemporaine, le 1er prix a été attribué au calligraphe Belkacem Salhi, le 2e et 3e prix ont été discernés, respectivement, à Aissa Guerguab et Yacine Semri.
Une cinquantaine de calligraphes nationaux et de neuf pays arabes et musulmans, à savoir, la Syrie, L’Egypte, l’Irak, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, la Libye, le Koweït, la Turquie et l’Iran ont pris part à la 11e édition du Festival international de calligraphie arabe, dédiée à la mémoire du calligraphe, miniaturiste et spécialiste en ornementation, Tayeb Laidi, décédé en octobre 2022.
Quatre-vingt-seize toiles réalisées par les participants à cet évènement, dont 71 œuvres en calligraphie classiques, de styles «Farissi», «Rokaa», «Magharibi», «Koufi» et «Neskh», et 25 toiles réalisées en calligraphie contemporaine, ont disputé les prix de cette 11e édition.
Le commissaire du festival, Abderazzak Karabernou, a affirmé, lors de la cérémonie de clôture, que les œuvres en compétition étaient d’une «grande qualité artistique» et «reflétaient le niveau élevé» des participants à cette compétition qui a été l’occasion, de «renforcer les liens entre les calligraphes présents et de partager leurs expériences».
APS