Le Directeur général de la Radio Algérienne, M. Mohamed Baghali, a affirmé samedi à Alger que la radio nationale est «un partenaire fondamental dans la stratégie de développement de l'Etat» et constitue «un pont qui relie le citoyen à son Etat, son identité et son appartenance», ajoutant que « les acquis obtenus au cours des trois dernières années» sont la meilleure réponse à ceux qui veulent noircir le tableau du secteur de la communication en général et celui de la radio algérienne en particulier.
Lors d’un discours prononcé à l'occasion de la tenue de la Conférence national des cadres de la radio, M. Baghali a affirmé que «la radio nationale constitue une forteresse face aux nouvelles armes de guerre qui visent à saper la confiance du citoyen dans son Etat et son identité», soulignant que la radio nationale, avec ses programmes qui s'étendent sur 880 heures par jour, est le premier rempart de défense qui contribue à préserver l'unité et la stabilité de la nation.
Partant du principe que la Radio Algérienne est l'une des institutions médiatiques les plus influentes et les plus répandues, M. Baghali a évoqué les acquis réalisés au cours des trois dernières années, à commencer par combler les lacunes sur le plan technique et équiper les chaînes nationales, thématiques et certaines chaînes régionales de moyens de diffusion les plus récents, ainsi que la formation des techniciens à leur utilisation.
M. Baghali a parlé aussi de la stratégie de transformation numérique de la Radio qui a abouti à la création de la Direction des systèmes informatiques et à la diffusion en streaming des programmes et des informations des 3 chaines nationales (1, 2 et 3) et de la chaine thématique de Jil fm, ce qui a accru la présence de la radio algérienne sur les réseaux sociaux, a-t-il noté. Le DG de la radio a rappelé également la diffusion via Internet de l'ensemble des 55 chaînes de radio nationale.
Concernant les travaux du Comité de formation pédagogique, le directeur général de la Radio algérienne a assuré que 600 à 700 salariés et journalistes seront formés dans dix spécialités jusqu'à la fin 2024, dont 50% au niveau des chaines régionales.
Les présents à cette rencontre n’ont pas manqué de rendre hommage au journaliste Farid Laâban de la radio régionale de Mascara, décédé vendredi des suites d'une crise cardiaque.