Le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH) a salué, samedi, les efforts déployés par l'Etat pour le bien être des personnes âgées en leur garantissant un accès à la prise en charge sanitaire, outre la procédure de la médiation familiale et sociale afin de les maintenir au sein de leur famille.
Dans un communiqué publié à la veille de la Journée internationale des personnes âgées, célébrée le 1er octobre de chaque année, le CNDH a estimé que la médiation familiale, régie par le décret exécutif n 16-62 du 11 février 2016, revêt une «importance capitale», soulignant la nécessité de la renforcer par tous les moyens disponibles.
Rappelant que «le mécanisme de médiation sociale et familiale est une mesure préventive visant à résoudre tous les conflits qui pourraient survenir au sein de la famille, en particulier entre les ascendants et les descendants», le CNDH a souligné que ce mécanisme s'inscrivait dans le cadre des «mesures préventives visant à résoudre les problèmes familiaux, régler les conflits et à renforcer la cohésion familiale et sociale, ce qui est à même de contribuer à la protection des personnes âgées au sein de la famille».
Le Conseil a également souligné la nécessité d'accompagner cette mesure pour la rendre plus efficace à travers un soutien psychologique et social aux personnes âgées et à leurs familles, afin d'éviter les cas d'abandon ou de négligence.
Le Conseil a enregistré, dans ce sens, une «baisse continue du nombre de résidents dans les établissements d'accueil des personnes âgées, passant de 2.185 personnes en 2010 à 1.444 personnes en 2021».
L'Algérie «a consacré la prise en charge sanitaire des personnes âgées à travers l'élaboration et la mise en œuvre de programmes de protection de cette catégorie, notamment celles atteintes de maladies chroniques ou handicapées, tout en leur assurant un accès à tous les services liés aux soins, à la réadaptation et à la prise en charge psychologique».
APS