L'Assemblée générale de l'ONU a réclamé vendredi à une large majorité une "trêve humanitaire immédiate", au 21e jour de l'agression sioniste.
La résolution non contraignante, a recueilli sous les applaudissements 120 votes pour, 14 contre, et 45 abstentions, sur les 193 membres de l'ONU.
Le texte élaboré par la Jordanie au nom du groupe de 22 pays arabes "demande une trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue, menant à la cessation des hostilités". La précédente version réclamait un "cessez-le-feu immédiat".
La présidence palestinienne salue la résolution des Nations Unies
La présidence Palestinienne a salué l'adoption par l'assemblée générale des Nations Unies de la résolution visant à protéger les civils et a respecter les obligations juridiques et humanitaires, a rapporté l'agence palestinienne (Wafa).
Le porte parole de la présidence, Nabil Abou Rudeina, a "remercié les pays qui ont voté en faveur de la résolution, confirmant que la majorité du monde est aux cotés du peuple palestinien, ajoutant que la question palestinienne jouit toujours d'un statut élevé parmi les pays du monde", a indiqué l'agence.
Il a souligné que "le vote de 120 pays en faveur de la résolution signifie que le monde confirme son rejet de l'agression contre le peuple Palestinien, de leur déplacement de leurs terres et de la création d'une nouvelle catastrophe", a ajouté Wafa.
Il a souligné que "le monde devait prendre sérieusement note des résultats du vote, réitérant que le vote a confirmé aux 14 pays qui ont voté contre que le monde rejette la politique de deux poids et deux mesures".
Le porte parole a confirmé que "la majorité des pays du monde continuent d'adopter la position de la direction Palestinienne, appelant à l'établissement d'une paix permanente et globale en mettant fin à l'occupation sioniste et en établissant un Etat Palestinien indépendant et sa capitale El-Qods-Est (...), confirmant que cela ne peut être réalisé que sur la base des résolutions pertinentes des Nations Unies, conformément au droit international et sur la base de la solution à deux Etats".
APS