Des pays de l'Union européenne (UE) ont plaidé lundi, en marge d'une réunion ministérielle à Bruxelles, en faveur d'une trêve durable à Ghaza pour mettre fin au «carnage» dans cette enclave palestinienne.
«Nous devons appeler immédiatement toutes les parties à déclarer un cessez-le-feu humanitaire durable, pouvant conduire à une fin des hostilités», indiquent les dirigeants irlandais, espagnol, maltais et belge, dans une lettre adressée à Charles Michel, président du Conseil européen, institution qui regroupe les 27 Etats membres.
Cette démarche a pour but de «mettre fin au carnage, au massacre de civils innocents», a expliqué à son arrivée à Bruxelles le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin.
Ces quatre pays réclament que l'UE adopte une position forte sur ce point lors d'un conseil des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE jeudi et vendredi à Bruxelles.
Des ministres ont également exprimé leur préoccupation quant à la situation en Cisjordanie occupée où des dizaines de Palestiniens sont tombés en martyrs sous les balles sionistes.
«Le niveau de violence auquel ont recours les colons en Cisjordanie (occupée) fait courir le risque d'une nouvelle explosion», a dit M. Martin.
«Je vais plaider pour des signalements et l'interdiction de colons violents sur l'ensemble de l'espace Schengen», a indiqué de son côté la ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib.