Le ministre palestinien des Affaires étrangères a appelé, mardi, la communauté internationale à venir en aide aux habitants de Ghaza.
Le ministre a lancé cet appel, à Genève, où il s'est réuni avec ses homologues de différents pays ainsi que des ambassadeurs.
Environ 200 personnes étaient réunies à l'initiative de la Palestine dans une salle bondée de l'ONU, en marge des activités liées à la célébration des 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.
Prenant la parole à l'ouverture des discussions, le chef de la diplomatie palestinienne, Riyad Al-Maliki, a affirmé que la situation dans la bande de Ghaza était «apocalyptique», quelques heures avant que l'Assemblée générale de l'ONU se prononce, mardi, sur une résolution exigeant «un cessez-le-feu humanitaire immédiat» dans la bande de Ghaza, un texte non contraignant qui a toutes les chances de passer.
Selon le ministère palestinien de la Santé, le bilan de l'agression génocidaire sioniste dans la bande de Ghaza s'est encore alourdi, mardi, avec 18.412 martyrs, en grande majorité des femmes et des moins de 18 ans.
M. Al-Maliki a dénoncé l'échec de la communauté internationale à «assumer sa responsabilité», affirmant que «ce qui se passe à Ghaza est une tache sombre sur la conscience de l'humanité».
Des dizaines de pays, dont l'Algérie, Bahreïn, la Tunisie, les Maldives, Cuba, le Venezuela, les Philippines, la Turquie, ont ensuite pris la parole, en soutien aux Palestiniens.