Invité à prendre parmi les médias étrangers pour couvrir le 7e Sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz (GECF-2024) qui se déroule depuis, ce jeudi à Alger, le directeur de publication du quotidien camerounais L’Equation, Richard Bondol, a indiqué que « l’Algérie est un exemple à suivre et le Cameroun à tout à gagner. Nous avons le potentiel et l’Algérie a ce potentiel et une ressource humaine nécessaire ».
Abordant les richesses naturelles qu’elle recèle, M. Bondol a souligné que « l’Algérie est très bien positionné en Afrique. Du coup, elle devrait servir de levier à tous les pays du Continent pour que ces derniers puissent s’affirmer et se développer. »
Evoquant le sommet d’Alger, M. Bondol a souligné que « cette rencontre revêt un caractère aux enjeux multiples. Aujourd’hui, l’Afrique a son mot à dire. Avec la récente crise dans l’Occident, qui oppose l’Ukraine à la Russie, le monde entier a compris que notre Continent a son mot à dire sur le marché gazier mondial ».
A ce propos, il a rappelé que « le message du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été très clair, en ce sens où l’Afrique devra bien se positionner et exploiter son potentiel avec un transfert de technologies ».
« Il est temps pour l’Afrique de trouver des partenaires fiables et des investisseurs de renommée mondiale pour l’exploration et l’exploitation du gaz naturel et le mettre à disposition des pays africains qui sont dans le besoin, avec des coûts accessibles », a encore développé M. Bandol, précisant que « c’est la politique même du président algérien. C’est lui qui a crée une zone franche interafricaine pour le commerce (Zlecaf-ndlr). Cette zone franche rentre aussi dans cette mobilité pour permettre aux pays africains de s’affirmer dans le conseil des nations ».
Farid Belgacem