Pas moins de 2 000 membres du personnel médical du nord de la bande de Ghaza n'ont pas pu rompre le jeûne durant le premier jour du Ramadhan, a averti hier lundi le ministère palestinien de la Santé.
«Les équipes médicales sont menacées par la famine qui frappe le nord de Ghaza», a déploré dans un communiqué le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qudra, relevant que, 2.000 cadres médicaux n'ont pas pu trouver de quoi rompre le jeûne lors du premier jour du ramadhan.
Dans ce contexte, Al-Qudra a appelé les institutions internationales et humanitaires à fournir des repas aux hôpitaux du nord de la bande de Ghaza. A cause des restrictions imposées par l'entité sioniste depuis le début de son agression génocidaire contre la bande de Ghaza, les habitants de l'enclave palestinienne tentent de survivre et se retrouvent au bord de la famine, compte tenu des graves pénuries de nourriture, d'eau, de médicaments et de carburant, sur fond de déplacement forcé d'environ deux millions de Palestiniens.
Les 2,3 millions d'habitants de la bande de Ghaza ont accueilli le mois du Ramadhan sous les bombardements sionistes, les déplacements et la famine. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre l'enclave palestinienne s'est alourdi lundi à 31 112 martyrs et 72 760 blessés depuis le 7 octobre dernier, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.