Le ministère égyptien des Affaires étrangères a mis en garde contre les «dangers» d'une invasion de l'entité sioniste de la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, appelant le Conseil de sécurité de l'ONU à exiger un cessez-le-feu immédiat dans l'enclave palestinienne.
«Toute opération militaire dans la ville de Rafah aura des conséquences humanitaires désastreuses pour les civils palestiniens qui ont trouvé comme dernier refuge cette ville, à l'intérieur de la Bande», a indiqué la diplomatie égyptienne dimanche soir dans un communiqué.
Le ministère a affirmé que «mener cette attaque malgré les avertissements et le rejet international reflète une indifférence à l'égard de la vie des civils innocents et constitue une grave violation du droit international et du droit international humanitaire», appelant le Conseil de sécurité de l'ONU à exiger un «cessez-le-feu immédiat à Ghaza».
Condamnant, en outre, «dans les termes les plus fermes, les attaques continues des forces sionistes contre des civils palestiniens sans défense dans la bande de Gaza», le ministère a souligné que ces attaques «ont coûté la vie à plus de 60 martyrs au cours des dernières 24 heures, en plus des centaines de martyrs tombés en attendant l'aide humanitaire au rond-point de Koweït et, auparavant, au rond-point de Nabulsi».
Le ministère a appelé, enfin, «l'entité sioniste à mettre un terme à ses politiques de punition collective contre les habitants de la bande de Ghaza, notamment le siège, la famine, le ciblage aveugle des civils et la destruction des infrastructures».