La Directrice de la vie estudiantine au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), Assia Sahraoui, a indiqué ce dimanche que la réforme du système des œuvres universitaires, amorcée depuis deux ans, est toujours en cours.
« Le système actuel des œuvres universitaires a atteint ses limites et le chantier est toujours ouvert. Sur instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, nous avons entrepris de revoir ce système. Le chantier est ouvert depuis déjà deux ans et rien ne se fera sans l’accompagnement des acteurs de cette réforme qui sont l’office national des œuvres universitaires (ONOU), les partenaires sociaux, les organisations syndicales et autres concernés ce créneau des œuvres universitaires », a déclaré Mme Sahraoui lors de son passage dans l’émission « L’invité du Jour » de la Chaîne 3 de la Radio algérienne.
L’ONOU fait de son mieux pour assurer la sécurité des étudiants
Interrogée sur l’amélioration de la sécurité dans les cités universitaires et dans les universités, Mme Sahraoui a rappelé tout ce qui a été fait à ce jour pour assurer la sécurité des étudiants, estimant, toutefois, que nul n’est à l’abri d’un incident.
« Il n’y a jamais de risque zéro, cependant, l’ONOU, chargé de la gestion des œuvres universitaires fait de son mieux pour assurer la sécurité des étudiants », a-t-elle affirmé.
Poursuivant son argumentaire, l’invitée de la Chaîne 3 a fait savoir que l’éclairage a été renforcé au niveau des cités universitaires. Ces lieux sont également dotés de 7.000 caméras de surveillance et d’un système de reconnaissance faciale placé à l’entrée des résidences.
De plus, ajout le ministère de l’Enseignement supérieur s’est attaché les services de sociétés privées de gardiennage, en appui au travail déjà réalisé par les agents de sécurité, et ce, pour garantir une sécurité maximale.
Améliorer la qualité de vie dans les cités
Abordant le sujet l’amélioration de la qualité de vie, notamment, le désengorgement au niveau des cités universitaires, l’oratrice a assuré que l’hébergement a été amélioré, considérablement, surtout après l’intégration de la numérisation grâce à laquelle l’étudiant n’a plus besoin de se déplacer pour demander sa chambre, grâce à la plateforme progres.
En outre, poursuit-elle, énormément de choses ont été faites durant les cinq dernières années avec le renouvellement des kits d’hébergement après l’acquisition de 80.000 lits.
« Des opérations de maintenance ont également été menées après l’acquisition des batteries de cuisine, sans oublier les formations destinées aux agents dédiés à cette tâche », a-t-elle ajouté.
Le problème de la surcharge réglé
Pour ce qui est de la surcharge des cités universitaires, Mme Sahraoui indique que le problème se pose principalement à Alger. Les résidences universitaires de la capitale accueillent, selon elle, 13.292 étudiants, sur les 145.000 résidants universitaires à travers l’ensemble du territoire national.
En revanche, la directrice de la vie estudiantine au MESRS n’a pas nié le fait que quelques problèmes se sont posés durant l'actuelle rentrée universitaire, essentiellement dans les cités de jeunes filles de Ben Aknoun et de Saïd Hamdine, où la moyenne était de 6 étudiantes par chambre. « Le problème a été résolu par la suite et la moyenne est aujourd’hui de trois à quatre étudiantes par chambre », a-t-elle souligné.
L’intervenante a fait savoir aussi que grâce au dossier "indus occupants", beaucoup de chambres ont été libérées, chose qui a permis de mettre les étudiants dans des conditions meilleures.
Pour conclure, Mme Sahraoui a rappelé que 19 résidences universitaires ont été réceptionnées en 2023, à travers tout le territoire national, et quelles sont en cours d’équipements.
Radio Algérie Multimédia